
© La Ribambulle 2024
Sur un scénario de Lewis Trondheim, Alexis Nesme s’est récemment vu confier la réalisation d’un hors-série du Marsupilami. Baptisé El Diablo, l’album se déroule il y a quelques siècles et provoque la rencontre des Conquistadores avec un lointain ancêtre du Marsu actuel. Il permet aussi au dessinateur d’exprimer tout son talent graphique. Nous lui avons posé quelques questions lors du dernier Quai des Bulles.
Bonjour Alexis ! Vous aviez déjà travaillé tous les deux avec Lewis Trondheim sur des albums Disney, séparément et ensemble…
Oui, on a fait deux albums ensemble, un Disney et un Donjon Parade.
Quand est-ce que l’idée du Marsupilami vous est venue ? Est-ce que c’était en même temps ?
Non, c’est Lewis qui m’a proposé ça peu de temps après le Donjon. J’aime bien travailler avec lui parce que je suis lecteur de son boulot depuis assez longtemps et j’aime bien. Il y a beaucoup de trucs qui me font marrer dans ses bouquins. Et on se voyait beaucoup quand on était dans la même collection chez Delcourt, quand on était jeunes. Enfin lui a toujours été un peu plus âgé (rires), mais on était dans la collection jeunesse de Delcourt et on a fait plein de salons ensemble. On avait évoqué des collaborations à l’époque, pour le Donjon et des choses comme ça. Quand Lewis est revenu vers moi après de nombreuses années, il m’a reproposé plein de choses et la première qu’on a faite, c’est le Mickey. Et là, il m’a proposé le Marsupilami, une idée qu’il a eue en commun avec l’éditeur, Frédéric Niffle.
Les deux sont remerciés dans l’album… Parce qu’on allait poser la question de qui était Fred. On s’est dit que ça devait être Niffle. Lewis, ça va, c’était facile…
Ah j’ai pas mis les noms, c’est vrai ! Oui, Fred est l’éditeur. Je ne connais pas exactement son parcours parce que j’arrive chez Dupuis, mais il a été rédacteur chez Spirou.
Oui, il chapeaute encore un peu.
Il fait des albums et il doit être encore un peu dans la rédaction de Spirou. C’est le garant du patrimoine, c’est lui qui me disait ce qu’il fallait qu’on retrouve. Parce que l’idée était quand même de s’éloigner de l’univers du Marsupilami tout en gardant les traits importants.
Justement, autant chez Disney qu’ici, ça demande un gros travail de réinterprétation. C’est ça qui vous motive ? De jouer avec ces codes-là ?
Oui, Lewis ne me propose que des projets hyper sympas donc je les fais, mais au bout de trois fois, j’ai l’impression d’être devenu un dessinateur de licence (rires). Ce qui peut être aussi un peu embêtant, mais comme ce sont des univers qui m’ont beaucoup plu, ça s’est bien déroulé. C’est vrai que le Mickey est plus une licence ancrée mais, ce qui est intéressant avec ces personnages, c’est qu’ils ont toujours évolué. Ils n’ont jamais la même tête, les mêmes proportions. Même s’il y a des gens qui sont hyper critiques et rigoureux sur les proportions, elles ont toujours bougé. On a donc une base mais qui est assez évolutive. Le Marsu, c’est un peu différent : comme le parti pris de départ était vraiment de s’éloigner graphiquement du vrai Marsupilami, il y a une déformation qui est plus importante, un peu sous l’impulsion de La Bête de Frank Pé qui était déjà dans cette façon de faire. Donc on était assez décomplexés pour sortir du graphisme du vrai Marsupilami. Et puis on sort aussi de l’univers en changeant d’époque.
Imaginer l’ancêtre lointain du Marsu, placer l’intrigue au XVIe siècle, c’était une évidence dès le départ ?
Il m’a donné le pitch tout de suite, Lewis avait ça en tête dès le départ.
Qu’est-ce qu’on utilise dans ces cas-là comme documentation pour les décors ? Parce que ce qui va devenir la Palombie est un truc fantasmé un petit peu, mais c’est quand même l’Amérique du Sud.
Là, il y a un mélange de documentation. Moi, j’aime bien travailler avec beaucoup de documentation et me plonger dans les périodes que je vais illustrer. C’était déjà le cas pour Les Enfants du capitaine Grant où j’avais utilisé beaucoup de docs. Mais j’aime bien les transformer et les rendre un peu fausses aussi. Transformer des bateaux en les rendant pas viables ou en ajoutant des cornes ou en transformant les coques. C’est une façon de les rendre un peu plus oniriques, un peu plus décalés. Donc sans rigueur. Je dis tout le temps ça (rires). Là, j’ai pris des temples, c’est entre les Incas et les Mayas, ce n’était pas dit complètement dans la BD donc j’avais une latitude de m’inspirer de tout l’univers de ces peuples autochtones avant l’arrivée des Conquistadores. Et voilà. Donc il y a énormément de doc pour l’inspiration, mais un mélange dans les costumes et les objets.
Ça vous permet de bien vous amuser.
Oui, c’est ça. C’est intéressant de reconnaître des éléments. Par exemple, le bateau au début de l’histoire est clairement inspiré de la Santa Maria de Christophe Colomb. Mais j’en ai fait un truc un peu plus onirique, un peu plus baroque, un peu plus travaillé.
Et pour ne pas qu’il y ait quelqu’un qui vienne vous dire « ça ne ressemble pas exactement ! »…
Non. Justement (rires).
Ça évite ça. Et dans ces cas-là, Lewis vous suggère des choses ou il vous laisse vraiment la main ?
J’aime bien travailler avec lui parce qu’il me laisse vraiment beaucoup de latitude. Et puis, en plus, il sait que j’aime bien faire des décors et en changer souvent. Donc il l’intègre un peu dans sa façon d’écrire. Il sait très bien que j’ai besoin de dessiner des choses différentes et que j’ai envie de m’éclater graphiquement. Donc c’est pour ça qu’on sort de la jungle pour aller dans la montagne. Il y a différentes ambiances. Des ambiances de mer, des ambiances…
… En l’écrivant il le sait.
Oui il sait qu’il faut qu’il me fasse plaisir !
On voit que vous vous exprimez souvent au moyen de grandes cases. Parfois sur une planche entière. J’ai même vu une double page à un moment donné.
Oui oui. Lewis pense à moi aussi en prévoyant des grandes cases et des cases pas trop denses. C’est un nombre de cases pas énorme par planche. Donc on a gonflé un peu la pagination pour avoir un bon récit. Et puis, ce qui est sympa aussi avec le travail avec Lewis, c’est qu’il a une manière d’écrire, qu’on connaît dans ses Lapinot, qui est assez gaufrier, assez linéaire… Parce que lui fait vraiment passer les émotions et le dialogue par les textes. Et moi je sais que son découpage ressemble à ça. Et je sais que j’ai les moyens de repenser un peu les formes des cases, les tailles. De pousser un décor ou un gros plan. Et de jouer un peu avec son découpage. Donc c’est assez sympa.
Et lui, j’imagine qu’il est très réceptif.
Oui. Je fais valider les crayonnés, évidemment. Il est juste attaché à la lecture. Il faut que ce soit clair. Il faut que ça marche.
Vous l’avez déjà un peu expliqué mais qu’est-ce que vous vouliez changer par rapport à un Marsu classique de Batem ? L’idée était vraiment que ça ne ressemble pas, en fait ? Que ce soit vraiment votre style à vous.
Oui oui. Déjà avoir quelque chose d’un peu plus réaliste, un peu moins… l’expression « gros nez » belge qu’on utilisait dans le temps, je ne sais pas si ça s’utilise encore. Mais tout cet univers de dessin que moi je ne connais pas et que je n’allais pas savoir faire de toute façon.
Sortir vraiment du style Franquin.
Voilà. Moi je n’aurais pas pu prendre la suite de Franquin, c’est sûr. Déjà, je n’ai pas de ligne noire donc c’est forcément autre chose. Et puis, vraiment, le but était de retrouver quelque chose d’un peu plus réaliste. Notamment sur le Marsu. Ensuite, pour les autres personnages, on est dans un entre-deux. Il fallait quand même que ce soit assez jeunesse, un peu cartoon.
Oui c’est ça. Graphiquement on se demande… Je ne sais pas si vous avez eu des inspirations. Il y a effectivement eu La Bête de Frank Pé. Il y a eu le film d’Alain Chabat où il a une tête un peu de peluche, etc.
Oui (rires).
Est-ce que vous avez essayé de vous démarquer de tout ça ?
Oui, bien sûr. Je ne pouvais pas marcher dans les pas de Frank Pé, qui a fait vraiment quelque chose de très original.
Il y a eu quelques hors-série aussi. Je ne sais pas si vous aviez vu ces petites histoires courtes.
Je les ai feuilletés, oui. Là, dans ces histoires courtes ou les albums collectifs, c’était assez proche du graphisme d’origine. C’est plutôt la ligne qui changeait ou le dynamisme. Mais on avait quand même un peu le Marsu originel, il me semble. Alors que Frank Pé en a vraiment fait un animal très crédible. Lui, comme c’est un spécialiste des animaux, il a su lui donner une forme un peu nouvelle. Je n’ai pas essayé de le suivre dans cette voie-là, jai essayé d’avoir un truc propre à moi.
Vous l’avez trouvé assez vite finalement ? Il a fallu faire beaucoup de croquis ?
Alors en fait, il y avait un petit challenge. Dans le pitch de Lewis, ça devait vraiment être une bête un peu terrifiante, qui s’adoucit à la rencontre de José et des personnages, pour qu’on se rende compte qu’il est sympa. L’idée était donc d’avoir une bête un peu imposante, El Diablo, quoi ! Donc moi j’ai commencé à faire des torses très épais, des torses un peu de gorille, des gros bras, des dents, et c’est vrai que Frédéric Niffle, l’éditeur, m’a dit « hop hop hop, c’est un personnage gentil, il est mignon, il a un gros nez ! » (rires). Donc voilà, on a essayé de combiner entre la dureté d’un personnage qui est vraiment de la jungle et le Marsu très doux. On a fait un entre-deux et c’était intéressant comme façon de faire. Même dans les premiers croquis de Lewis, c’était vraiment une bête un peu terrifiante avec des très grands bras un peu angoissants. On avait chacun une vision et on a dû se mettre d’accord. Fred nous a fait adoucir l’animal et il avait bien raison.
Vous avez un style, pas uniquement dans cet album, qui est bien particulier. Avec, vous le disiez, l’absence de noir donc les couleurs directes, un jeu de lumière aussi qui est assez impressionnant. Vous pouvez expliquer votre technique un petit peu ?
Effectivement, je n’ai pas de contour, je n’ai pas d’encrage. C’est très peu fréquent dans la BD. Alors, maintenant qu’il y a du numérique, ça peut revenir, mais c’est assez rare. Donc c’est vraiment la lumière et la couleur qui vont faire le dessin. Comme j’aime bien mettre des détails et faire des images assez compliquées, je suis obligé de vraiment travailler ces lumières rasantes pour que les images soient lisibles, que ce ne soient pas des tableaux dans lesquels l’œil se perd. Donc ce sont des petits codes à trouver. C’est une technique que j’ai depuis un moment, que j’ai un peu simplifiée. C’est vrai que, quand j’étais dans les premiers bouquins des Enfants du capitaine Grant, par exemple, j’expérimentais un peu tout : pastel, huile, acrylique… Maintenant, j’ai une technique très gouache et un peu crayon qui me permet d’aller aussi un peu plus vite et de trouver surtout quelque chose d’assez fin pour faire les détails.
C’est marrant ce que vous disiez sur le numérique, certains croient que c’est fait à l’ordinateur.
On me demande ça tout le temps, oui !
Sur BDGest, je suis allé voir le sujet, les plus vieux disent « c’est fait à l’ordinateur ! ». Ben non, en fait.
En dédicace, on me le demande encore souvent. « C’est du dessin colorisé par ordinateur ? ». Mais c’est vrai que c’est assez surprenant. On voit peu de couleur directe en BD, ça devient rare. La couleur épaisse, non aquarellée, il n’y en a vraiment pas beaucoup.
Vous précisez avoir pu compter sur le regard critique et l’assistance couleur de votre fille, Violette.
Je dois vous raconter ça ? (rires)
Ah oui ! Concrètement, ça consiste en quoi ?
En fait, ce qui se passe – je vais l’annoncer maintenant parce que ça m’handicape à fond – c’est que j’ai d’énormes problèmes de vue, et j’ai découvert en vieillissant que j’ai une espèce de daltonisme. Il y a une forme de daltonisme que je dois avoir depuis longtemps mais qui me marque davantage maintenant. Quand je finissais mes planches, ma fille venait et me disait : « cette peau, elle est trop rose », « celle-ci n’est pas de la même couleur ». Des trucs que je ne voyais même plus ! Donc elle a fait assistante couleur et puis assistante tout court. Cette technique est assez compliquée comme il n’y a pas le trait noir. Sur mon crayonné, les personnages se ressemblent et sont assez sympas. Et puis, avec la couleur, ça les transforme un peu selon comment la lumière se pose et tout. Donc ça m’ajoute un petit handicap en plus. Ça déforme souvent mon crayonné et je perds un peu de ressemblance ou d’éléments comme ça. Donc ma fille est là pour me dire « ce visage ne va pas », « celui-là est super ».
« Là on ne reconnait pas José ! »
Oui, c’est ça (rires). Elle fait visage et couleur et ça m’a pas mal aidé. Qu’est-ce que je vais faire quand elle va quitter la maison ! Je ne sais pas ! (rires)
On découvre en page de garde une grande carte ancienne. C’est un autre défi ?
C’est moi qui l’ai proposée. C’est vrai que j’aime bien. En fait, depuis plusieurs albums, j’aime bien me plonger dans des univers de temps anciens, que ce soit le XIXe ou le XVIe. Le Mickey c’était début du siècle mais il y avait quand même un univers, il faisait un peu de l’aventure dans les îles et tout ça. Donc j’aime bien retrouver cette ambiance de vieille peinture, de vieille carte. Par conséquent, dans les pages de garde, ça devient un peu logique pour moi de retrouver ces ambiances-là. Et là, ça cadrait avec l’histoire. C’est-à-dire qu’il y a tout un parcours dans un pays qui est représenté sur la carte par les petits spots visités par les héros.
Et ça n’a même pas l’air d’être rempli de petites blagues. Pourtant, il y a tellement d’endroits que ça pourrait s’y prêter… On pourrait se dire « tiens, il a inventé des noms ».
Si Lewis l’avait faite, il y en aurait sûrement plein.
Là, c’est plutôt crédible, en fait.
La carte, je l’ai reprise. J’ai fait tous les dessins et les enluminures. Mais la carte, je n’avais pas vraiment envie… Surtout à cause de l’écriture, j’écris super mal. J’ai donc repris une carte. J’ai essayé de la situer aussi. J’ai eu ce débat avec des spécialistes de la Palombie ! Parce qu’en fait, elle est un peu située mais pas vraiment. C’est-à-dire que j’ai fait des recherches et il y a des gens qui l’ont située à certains endroits de l’Amérique du Sud. Et d’autres qui disent que ça n’a jamais été situé, qu’il ne faut surtout pas le faire. J’ai décidé de faire exprès une carte où l’on ne sait pas exactement où c’est. On arrive par la côte et on arrive dans le cœur de l’Amazonie mais on ne sait pas trop.
C’est quand même inspiré d’une vraie carte, au moins dans les codes. On s’y croirait.
Oui, bien sûr, c’est une carte américaine, mais d’une époque, justement, où on avait placé les premiers villages espagnols sur des cartes mal dessinées qui ne correspondaient pas à la réalité.
L’histoire a été prépubliée dans le journal Spirou. Vous le saviez dès le départ ?
Oui.
Est-ce que ça a un peu influé sur le scénario ?
Je ne pense pas. Parce que nous on a vu ça comme un album, tous les deux avec Lewis. On savait effectivement, avec cette licence, qu’on était dans une tranche d’âge assez précise. Autant chez Disney ça énervait beaucoup Lewis d’avoir justement des gens qui disent « on ne fait pas ça, on n’emploie pas ces mots, c’est pour les tout petits », autant pour le Marsu on avait beaucoup plus de latitude. Mais on savait en faisant cet album que c’était tout public. Donc c’était déjà prévu pour l’album sans penser au journal.
Donc il n’y a pas eu de réflexion scénaristique – ce serait plus une question pour Lewis – pour organiser ça en épisodes, se dire « tiens, ça va s’arrêter à telle page dans Spirou, mettons un suspense à la fin » ?
Je ne crois pas. En tout cas il ne m’en a pas parlé. Plutôt que de m’envoyer tout le scénar, il m’envoie d’abord le pitch et pas mal d’éléments. Ensuite, il m’envoie des séquences de dix pages. Il me dit que c’est pour ne pas trop me faire peur en voyant la masse de boulot. Et moi j’aime bien découvrir aussi l’histoire comme ça, c’est assez marrant. Mais je ne pense pas que c’était pensé pour le magazine. Je pourrai toujours lui demander pour la prochaine fois.
Il a fallu faire une couverture spéciale, un poster je crois.
Oui, j’ai fait un poster.
Ça a été une charge de travail supplémentaire ? Ce n’était pas tiré de l’album en plus.
Non. Et puis Frédéric tenait à ce que ce soit vraiment pour le lecteur de Spirou, comme des choses en plus. Parce qu’à un moment je lui ai dit, – on était un peu à la bourre comme toutes les fins d’album – que j’avais fait ce dessin et qu’il pourrait faire une super quatrième de couv’ en recadrant. Et il m’a dit : « Ah non, non, les dessins pour Spirou, c’est pour Spirou, c’est un peu le cadeau au lecteur que les autres n’ont pas à avoir ».
Il y a aussi des sortes d’enluminures. Sur la carte mais aussi à l’intérieur.
Autour des cases, oui.
C’était votre idée aussi, j’imagine. Pour ancrer dans l’époque.
C’est un truc que j’ai gardé un peu depuis Les Enfants du capitaine Grant. Je l’ai même refait un peu dans le Mickey. Parce que j’essaie d’avoir une chromie et des éléments graphiques qui font penser à la peinture classique ou à l’illustration ancienne dans le Mickey. Enfin, j’essaie de trouver des codes pour chaque album. C’était de la peinture dans un style un peu pompier pour Grant. Là, c’est plutôt de la peinture très ancienne, Renaissance, même si ce n’est pas vraiment l’époque. Mais l’idée est d’avoir des codes comme ça. Et ces enluminures permettent de faire le lien avec ce monde de l’imagerie un peu ancienne.
L’album est en avant-première à Saint-Malo [il sortait le 8 novembre 2024]. Vous avez dédicacé chez Dupuis un petit peu, il y avait plein de monde. Est-ce que vous avez d’autres projets actuels dont vous souhaiteriez dire quelque chose ou alors il est trop tôt ?
J’ai deux albums qui sont… enfin un qui est vraiment sûr ; je vais faire un troisième album de Mickey, chez Glénat. Et puis après je dois travailler avec Barbara Canepa dans sa nouvelle collection Au chant des grenouilles mais c’est encore un peu flou alors…
C’est déjà un bon teaser.
Donc déjà deux albums sous le coude. Un autre un peu jeunesse et puis voilà.
Et le Mickey c’est tout seul ou avec quelqu’un ?
C’est tout seul, oui.
On suivra ça avec grand intérêt.
Merci beaucoup, c’est gentil.
Propos recueillis par Nicolas Raduget
Interview réalisée le samedi 26 octobre 2024.
Toutes les images sont la propriété de leurs auteurs et éditeurs et ne peuvent être utilisées sans leur accord.
Réagissez !
Pas de réponses à “Dans la bulle de… Alexis Nesme”