Titre : Reine
Scénaristes : Jean Van Hamme & Alcante
Dessinateur : Francis Vallès
Coloriste : Christian Favrelle
Éditeur : Le Lombard
Parution : Janvier 2019
Prix : 14,45€
Désormais épouse du riche Maharaja du Sandrapur, Jolanne de Valcourt semble enfin bien loin des problèmes que lui a causé son demi-frère Philippe. De plus, la « Rani » occupe une place importante auprès de son mari et jouit d’une influence croissante sur la politique du pays. Mais tout cela va un peu à l’encontre des coutumes séculaires en place, ce qui n’est pas sans heurter les sensibilités de plusieurs personnes, ni sans susciter des envies de meurtre. Alors que les menaces de colonisation sont de plus en plus prégnantes, Jolanne apprend de la bouche de son amie Jeanne Dupleix que le nouveau gouverneur général de l’Inde du sud n’est autre que Philippe. Elle va devoir composer avec les manigances de ce dernier ainsi qu’avec la venue d’une délégation britannique à la tête de laquelle se trouve le Colonel Walker, son seul grand amour. Définitivement lavée de toutes les accusations qui pesaient sur elle en France grâce à la confession de son ancienne amie mourante Laure, la « Rani » n’en a pas pour autant fini avec les coups du sort qui bouleversent son destin !
Pour ce septième (et avant-dernier ?) tome de Rani, Alcante (Dark Museum) et Jean Van Hamme (Kivu) continue de bousculer Jolanne de Valcourt malgré sa place privilégiée auprès du Maharaja du Sandrapur. Et même s’ils lui offrent une immunité grâce au témoignage de Laure, ce n’est pas pour autant que les scénaristes la laissent tranquille. Nous en voulons pour preuve la séquence finale du présent épisode ! Dans le contexte économico-politique de l’époque choisie, il faut reconnaître que les intrigues mises en place tiennent bien la route et font que le lecteur est tenu en haleine durant tout l’album. Une immersion exacerbée par le trait réaliste très efficace de Francis Vallès (Les Maîtres de l’orge). Le dessinateur rend un bel hommage aux courbes féminines et magnifie les décors. Une prestation graphique très agréable à l’œil que la mise en couleurs de Christian Favrelle (Mitterrand Requiem) parachève de la plus belle des manières.
Une série toujours aussi entraînante et intéressante que l’on prend plaisir à lire.
Stéphane Girardot
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