
Philippe Berthet est né en France, mais c’est en Belgique, au lycée français de Bruxelles, qu’il passe son bac. De 1974 à 1977, il suit les cours de la section BD de l’Institut Saint-Luc. Parallèlement, il fréquente l’atelier d’Eddy Paape, le « père » de Luc Orient. En 1980, il publie dans Spirou un premier long récit sur un scénario d’Andrieu : Couleur café. À partir de 1981, avec Antonio Cossu, il signe les quatre tomes du Marchand d’idées édités chez Glénat. De 1983 à 1990, les trois épisodes de son Privé d’Hollywood paraissent dans Spirou, puis en albums chez Dupuis. Suivront Mortes Saisons (avec Andreas), L’Œil du Chasseur (avec Philippe Foerster), La Dame, le Cygne et l’Ombre (avec Dominique David). De sa rencontre avec Tome naît Sur la route de Selma, un thriller publié dans la collection Aire Libre en 1991. L’année suivante, avec Yann au scénario, il entame chez Dargaud sa fameuse série Pin-Up et Les Exploits de Poison Ivy. Il publie ensuite un XIII Mystery consacré au personnage d’Irina, sur un scénario de Corbeyran. En 2010, sort le premier tome de Nico, une uchronie mâtinée d’espionnage et de science-fiction. Philippe Berthet reprend en 2011 un nouvel album de Pin Up avec la complicité de Yann. En 2014, il lance sa collection Ligne Noire : une série de polar dessinée par lui et scénarisé par les plus grands. Son premier diptyque, écrit par Régis Hautière, Perico, est publié en 2014. Le Crime qui est le tien, un polar scénarisé par Zidrou, parait en 2015. Début 2017, c’est Sylvain Runberg qui s’ajoute aux collaborations scénaristiques pour Motorcity. En 2017, la carrière de Philippe Berthet se voit saluée par deux prix prestigieux : le Grand Prix Diagonale-Le Soir et le Grand Prix Saint-Michel, tous deux remis pour l’ensemble de son oeuvre. En 2018, sur le scénario de Raule, il revient avec un polar one-shot : L’Art de mourir.© Dargaud