
© 2020 Le Lombard
Titre : Roadies
Scénariste : Emmanuel Herzet
Dessinateur : Alain Queireix
Coloriste : Didier Ray
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Septembre 2020
Prix : 12,45€
Rattrapé par l’I.R.S. suite à l’affaire Aeroflot, Dwight Delano Tyler est enfermé dans une prison de haute sécurité près de Washington. Il est condamné au secret et doit disparaître sans laisser de traces car il est un témoin des plus gênants. D’ailleurs, l’ex-agent Alpha de la C.I.A. n’existe plus, grâce au travail en profondeur d’Irene Keller, nouvelle recrue de l’agence, affectée au « nettoyage des placards et au classement vertical des dossiers compromettants ». Et ce, même si elle considère que se passer des services de Tyler est un véritable gâchis. Cependant, le réduire au silence n’est pas chose facile car, en plus de son excellente mémoire, il possède une clé USB – bien cachée – qui contient des renseignements très sensibles. Il tient là un moyen de négocier sa réintégration et joue cette carte à fond. Après un temps d’hésitation, Irene Keller accepte toutefois de lui confier un poste de coursier au sein du service diplomatique américain à Mayotte où Dwight a l’impression de ne rien faire d’extraordinaire de ses journées. En fait, il est sans le savoir un de ces précieux « Roadies » et une de ses courses lui permet de mettre à nouveau tous ses talents au service de son pays.
Roadies nous entraîne dans la troisième saison d’Alpha sur un rythme identique aux précédents albums, c’est-à-dire tambour battant. Même s’il y a une continuité évidente, ce nouvel opus écrit par Emmanuel Herzet (Centaures) constitue une aventure à part entière qui intronise Dwight Tyler dans de nouvelles fonctions – la ténacité de l’homme est toujours prégnante – et met en lumière les actions de la section valise diplomatique du service consulaire dans le cadre d’une prise d’otages. De nouveaux personnages font leur apparition comme Irene Keller (sa nouvelle responsable), Cesare Tosca (son autre nouveau patron) ou encore Sybil Pearsons (sa copine et… suspense !). Ces derniers apportent du sang nouveau dans le cercle de relations d’Alpha et dévoilent leurs personnalités au fur et à mesure. Le récit est prenant, agréable à lire et illustré par André Queireix (Alpha: Premières armes) qui est également resté à la barre de la série à l’instar du scénariste. Le trait réaliste du dessinateur fonctionne parfaitement. Une efficacité graphique constante où les personnages féminins sont toujours très soignés… et sexy. La mise en couleurs est une nouvelle fois confiée à Didier Ray (Les nouvelles aventures de Bruno Brazil) qui réalise une belle prestation
Une suite intéressante ! Maintenant, nous sommes curieux de découvrir les nouvelles intentions scénaristiques pour la série après cette transition bien gérée.
Stéphane Girardot
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