En 1969, Benoît Vieillard sort de l’œuf. En 1993, tout frais diplômé de l’École Supérieure de Design Industriel (Créapôle) à Paris, il fonce tête baissée dans le monde merveilleux du travail. Chez PSA Peugeot Citroën, son premier employeur, il découvre l’industrie auto et apprend une chose : il n’aime pas les voitures ! Fuyant la capitale, il atterrit à Wesco (société de jeux et de matériel pédagogique pour les écoles, située dans les Deux-Sèvres). Il dessine, il crée, bref il s’éclate ! Du moins les premiers temps ! 2000 est l’année du grand bouleversement. Il dessine toujours mais pas ce que l’on souhaite de lui. La bande dessinée s’est emparée de sa main droite, au point d’être édité chez Soleil avec une première série, Cœur de Royaume. 2003, année de tous les dangers. Il quitte le bocage pour L’Alyzé (agence de com à Lorient). Dans la peau d’un Directeur Artistique, le design et la création n’ont jamais été aussi forts, la bière et le biniou aussi présents. En 2004, de retour en Deux-Sèvres, il pose ses ailes à L’Effet Papillon, une autre agence, un autre style. Les idées font mouches et les clients sont aux anges. L’agence se déploie jusqu’à Angers. Il suit le navire ! En 2007, le démon de la BD le rattrape et il attaque une nouvelle série, Les Surfeurs, chez Clair de Lune. L’envie d’indépendance est trop grande. Il se met à son compte comme graphiste illustrateur. En 2010, il réalise un nouvel album dans la collection Vie de merde pour les éditions Jungle. Cette commande devient vite pour lui un « TDM » (Travail de m…) et lui fait prendre conscience qu’une BD ne devrait jamais se faire sans convictions personnelles ! En 2013, il développe un nouveau projet, 13 Devil Street, qui sort en 2015 aux éditions Filidalo. © Filidalo