Titre : Neokóra
Scénariste : Yann
Dessinateur : Fred Vignaux
Coloriste : Gaétan Georges
Éditeur : Le Lombard
Parution : Novembre 2021
Prix : 12,45€
Après leurs péripéties sur les îles føroyar pour sauver Louve, Thorgal et Jolan rentrent chez eux. Non seulement ils ont réussi à la libérer mais ils ont également décidé d’emmener avec eux Gilli et sa sœur Ava afin de leur éviter un destin funeste. Et leur traversée ne se déroule pas sans surprises, puisqu’ils croisent un bateau dont l’équipage a été décimé par une créature mystérieuse qui manque de peu d’en faire de même avec les occupants du bordé. Heureusement, ils s’en sortent indemnes et héritent par la même occasion d’un moyen de transport qui leur permet de finir le voyage plus sereinement. Pour couronner le tout, ils découvrent un survivant dénommé Arisön à son bord. Une fois arrivés à leur village, Thorgal, Jolan et Louve constatent que l’ensemble des habitants, y compris Aaricia, sont sous l’influence d’un sortilège qui les réduit en esclavage. Dès la première occasion, l’enfant des étoiles et son fils se mêlent aux travailleurs soumis afin de découvrir ce qui se trame et qui est à l’origine de tout cela. Ce qu’ils découvrent ne leur plaît pas du tout et plonge Thorgal malgré lui au cœur de ses origines.
Il faut le dire, nous ne nous attendions pas à une telle histoire de la part de Yann (Atom Agency). On aurait pu penser qu’il laisserait profiter Thorgal et le siens de leurs retrouvailles après l’expédition pour sauver Louve. Que nenni ! Le scénariste replonge derechef notre viking préféré dans une aventure comme nous les aimons mais surtout il le fait avec toute sa science et des éléments qui surprennent littéralement. En effet, “une” antagoniste phare de l’univers « thorgalien » et son fils reviennent sur le devant de la scène avec des intentions pour le moins assez troubles, qui les mènent notamment dans un lieu donnant une toute autre dimension au récit, comme cela a déjà été le cas auparavant mais ici il semble que nous arrivions au bout d’un chemin. Seule la suite de Neokóra confirmera ou infirmera cette hypothèse. Une fois de plus, nous sommes embarqués sans aucun mal aux côtés d’un Thorgal fort et maître de son destin. L’interprétation graphique de la partition proposée par Frédéric Vignaux est une nouvelle fois largement à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre. Elle est au diapason de ce qu’aurait pu faire le maître Grzegorz Rosinski. Sans omettre de citer Gaétan Georges qui parachève l’ensemble avec une mise en couleurs parfaitement maîtrisée.
Nous avons plus que hâte de connaître la suite de cette aventure.
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “Thorgal #39”