
© Groupe Paquet
Titre : Les 15 derniers jours de la vie de Shayne
Scénariste : Stephen Desberg
Dessinateur – Coloriste : Chaiko
Éditeur : Paquet
Parution : Novembre 2018
Prix : 14€
À priori, absolument rien ne prédestinait Shayne, une femme forte et un soldat émérite qui a consacré des années à défendre son Roi et son Royaume, Leander, un des meilleurs dresseurs d’oiseaux, Shelter, une diseuse de bonne aventure et la douce et belle Tetra, fille d’une esclave de plaisir du château, à se retrouver ensemble. Et pourtant, c’est ce qui arrive le jour où le Capitaine Elms découvre que le Roi, sa cour et tous ses généraux ont disparus. Rapidement, le peuple est livré à lui-même, désemparé et le chaos s’installe dans la ville. Ainsi, cherchant à fuir en dehors de la cité pour être en sécurité, Shayne, Leander, Shelter et Tetra voient leurs chemins se croiser. Et, c’est assez naturellement que le groupe se forme. Mais pourquoi le Roi et sa cour ont-ils disparu ? Cela a-t-il un rapport avec ce que Shelter a observé dans le ciel ? Et pourquoi cette créature étrange, ce lingual, les suit et semble les protéger ?
Pour cette nouvelle série médiévale teintée de fantastique, Stephen Desberg (Jack Wolfgang) est allé faire un tour du côté des éditions Paquet afin de travailler avec un des auteurs fétiches du groupe : Chaiko Tsai (Agatha Christie : Hercule Poirot #1). Et force est de constater que le résultat est plaisant. Si le récit peine un peu à démarrer malgré une séquence d’ouverture intrigante et accrocheuse avec un lingual, le scénariste arrive à nous embarquer dans cette aventure une fois assimiler le fait que l’absence du Roi déclenche le chaos dans le Royaume. L’association – improbable – entre les cinq protagonistes (Le lingual en est un à part entière) est intéressante dans la mesure où leurs caractères se dévoilent au fur et à mesure de ce premier opus et influencent leur périple. Le fil rouge est posé avec le pourquoi de la fuite du Roi et en parallèle, la quête personnelle du lingual se dessine. La retranscription graphique de Chaiko – dans une veine très réaliste – en est juste parfaite. Le trait est précis, vif, expressif et la mise en couleurs dégage de très belles ambiances en accord avec le récit. Le talentueux dessinateur chinois est une fois de plus au rendez-vous.
Une entame de diptyque intéressante et divertissante qui donne envie de connaitre le dénouement de l’intrigue.
Stéphane Girardot
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2 Responses to “Shayne #1”
15 juillet 2019
I.R.$ #20 - La Ribambulle[…] Desberg (Shayne) écrit ici une fin de diptyque des plus diaboliques, basée sur des idées bien contemporaines qui […]
2 août 2019
Jack Wolfgang #3 - La Ribambulle[…] Londres, en passant par Hollywood, Rio De Janeiro, Le Caire ou encore San Diego, Stephen Desberg (Shayne) nous fait voyager pour vivre cette dernière enquête (?) ultra bien ficelée de Jack Wolfgang. Le […]