Titre : Le Crime de l’Orient-Express
Scénariste : Benjamin Von Eckartsberg
Dessinateur – Coloriste : Chaiko
Éditeur : Paquet
Collection : Agatha Christie
Parution : Novembre 2017
Prix : 16€
Le célèbre détective Hercule Poirot, qui comptait passer quelques jours à Istanbul pour se reposer après une vilaine affaire en Syrie, se voit contraint de rejoindre Londres. Il compte prendre l’Orient-Express pour Calais, si toutefois il arrive à obtenir une place au dernier moment. Par chance, sur le ferry traversant le Bosphore, il rencontre son ami Monsieur Bouc qui n’est autre que le Directeur Général de la Compagnie des Wagons-Lits et qui, une fois sur les quais, fait tout pour lui trouver une couchette. Malheureusement, durant une nuit du voyage, le train se retrouve bloqué par une congère quelque part entre Vinkovci et Brod. Et au matin, Mr Ratchett, un riche américain, est découvert mort de douze coups de couteau dans son compartiment verrouillé de l’intérieur. Monsieur Bouc s’en remet tout naturellement à Hercule Poirot et le supplie de mener l’enquête. Aidé par le docteur Constantine, il récolte de nombreux éléments qui semblent le mener sur plusieurs pistes. Alors que le blizzard continue son oeuvre, la tâche du détective belge au cœur des Balkans s’avère bien délicate.
L’oeuvre d’Agatha Christie, dont les écrits sur Hercule Poirot font partie, fascinent. D’ailleurs, Le Crime de l’Orient-Express est un des romans de l’auteure qui a eu le plus de succès. Il a été adapté en film en 1974, puis pour la série télé Hercule Poirot où il fait l’objet d’un épisode en 2010 et de nouveau pour le cinéma en 2017 (sortie prévue le 13 décembre 2017). C’est donc assez logique de retrouver ce titre en bande dessinée comme premier tome de la série Hercule Poirot qui prend place au sein de la collection Agatha Christie des éditions Paquet (les autres séries de la collection étant Miss Marple et Les Beresford). Une idée appréciable d’autant plus que c’est le duo de La Chronique des immortels qui en réalise l’adaptation. Le travail de Benjamin Von Eckartsberg (Gung Ho) sur la partie scénario est rigoureux, respectueux et laisse la place à quelques petits aménagements qui n’altèrent en rien l’essence du polar. Tout est parfaitement posé et crée une tension qui va crescendo à l’instar du récit originel. Ce à quoi Chaiko répond de la plus belle des manières via un dessin d’une finesse extrême et d’un réalisme envoûtant dont il est coutumier. L’artiste chinois propose des « chara design » complètement en phase avec la psychologie des personnages et réalise une mise en couleurs qui retranscrit au plus juste les ambiances.
Un régal !
Stéphane Girardot
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