- Titre(s) : Robin
- Scénariste(s) : Vincent Brugeas & Emmanuel Herzet
- Dessinateur(s) : Benoît Dellac
- Coloriste(s) : Denis Béchu
- Editeur(s) : Le Lombard
- Parution : Octobre 2022
- Prix : 15,45 €
- EAN : 9782808203593
Nottingham. Le sergent Oddard est interpelé par le juge le plus incorruptible du royaume qui souhaite voir séance tenante le shérif. Il est chargé par la Couronne d’y voir plus clair à propos de ce brigand que d’aucuns surnomment la capuche et qui sème le trouble en toute impunité. Au même moment, Tybalt est pris en otage par Trogg, le chef des troglodytes, qui a eu vent de certaines informations par des gardes du shérif, concernant le détroussage de l’envoyé du Prince Jean, et veut s’emparer du butin, quitte à violer les accords entre son clan et celui des Merry Men. Sherwood. Pendant que les tensions s’apaisent entre Lady Marianne et William, le loyal servant du roi Richard Cœur-de-Lion, Frère Tuck expose à Scarlett, Petit Jean et les autres, comment l’or dérobé sera utilisé. À la fin de son ”prêche”, Trogg et sa horde apparaissent. Une rixe éclate et les Merry Men, qui reçoivent le soutien de William et Marianne de retour, repoussent les assaillants. Malheureusement, Scarlett a été enlevée ! Sans trahir le secret de sa double identité, le Shérif de Nottingham a un plan pour la récupérer. Mais la présence du juge lui demande d’être encore plus astucieux que prévu.
Emmanuel Herzet (Alpha) et Vincent Brugeas (La République du crâne) offrent avec Robin une très belle fin à leur trilogie consacrée au Prince des voleurs. Aussi fictive qu’elle puisse être, cette relecture du mythe a apporté son lot de rebondissements et de surprises à chacun des tomes, et ce troisième volet n’échappe pas à la règle. En venant répondre, toujours selon eux, aux questions « Pourquoi le prénom Robin ? » et « Qui est réellement Robin ? ». Il faut avouer que les scénaristes nous laissent une nouvelle fois bouche bée avec leur dénouement final, conséquence du fait que tout se tient, tout est complètement plausible, tout comme l’explication qui est donnée sur le pourquoi de cette volonté d’aider le nécessiteux à travers le “prêche” de Frère Tuck. Bien sûr, l’action est omniprésente et l’apparition d’un nouveau méchant était nécessaire. Le bien nommé Trogg n’est pas mal du tout dans ce rôle ! Tous les ingrédients nécessaires à un grand moment d’aventure sont là. Et Benoît Dellac s’en délecte. Le dessinateur fait montre d’une capacité extraordinaire à dépeindre les différentes scènes par le truchement d’une mise en images dynamique et percutante à souhait. L’ensemble est exacerbé avec goût par Denis Béchu (Masques) aux couleurs.
Une conclusion très surprenante à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre pour cette audacieuse trilogie !
Stéphane Girardot
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