Titre : Louise
Scénariste – Dessinateur : Christophe Alliel
Coloriste : Michele Assarasakorn
Éditeur : Glénat
Parution : Mars 2022
Prix : 15,95€
Alors que leur mère souffre de graves problèmes, Louise et Jason Pierce sont confiés aux soins de leur tante, qui n’a d’autre choix que de les scolariser à proximité de chez elle, dans un nouvel établissement. Si la jeune fille est plutôt confiante malgré la douleur de s’éloigner de ses amis, son petit frère surmonte moins bien cette rentrée. Grâce à un aimable cuisinier, il va pourtant réussir à se faire très vite accepté dans un groupe, alors que Louise va se heurter aux pestes de l’école, bien décidées à embêter la nouvelle lors d’une sortie pédagogique. C’est alors qu’un mystérieux orage provoque des coupures de courant partout en ville. Les adultes se mettent alors à avoir des comportements violents qui terrorisent les enfants et les poussent à se fuir comme ils peuvent…
« Ce n’est pas une simple tempête…
– Si ça se trouve, il y a comme un nuage électromagnétique au-dessus de nous qui leur vrille le cerveau. »
Pour sa première création en solo, seulement assisté par Michele Assarasakorn, qui apporte son expérience dans l’univers des comics par une colorisation franche et efficace, l’excellent Christophe Alliel fait le choix de proposer une aventure qu’on pourrait qualifier de « young adult » en reprenant le terme de son équivalent littéraire. Ainsi, il se situe dans le sillage de séries ayant plus ou moins marqué le lectorat ces dernières années, parmi lesquelles notamment Seuls, sans doute le plus beau succès du genre, mais aussi Green Class, Kidz voire Lord Jeffrey. Pour l’instant, cette entrée en matière se révèle assez basique, avec quelques mystères mis en place pour la suite, des personnages encore à développer et un univers balisé sans grandes surprises. L’ensemble manque encore un peu de profondeur et de personnalité, mais cela reste un premier tome et les deux suivants auront le temps de lui donner davantage de caractère et d’imprévisibilité. Graphiquement, le dessinateur adapte un peu son style pour donner plus du peps, ce qui fonctionne tant le rythme est soutenu du début à la fin. Rien à redire sur cette énergie constante qui convient bien au genre.
Un début d’aventure soutenu et dynamique qui méritera par la suite un peu plus d’originalité.
Arnaud Gueury
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