Titre : Le Train de 16h54
Scénariste : Joël Hemberg
Dessinateur – Coloriste : Hamo
Éditeur : Kennes
Parution : Novembre 2019
Prix : 15,95€
1958, Édimbourg. A 13 ans, Jeffrey Archer vit une vie paisible avec ses parents et, comme beaucoup d’autres garçons de son âge, rêve de mystères et d’aventures comme il en lit dans ses romans favoris. Quand, de manière soudaine et brutale, son père disparaît, le jeune Écossais ne peut s’y résoudre. Les semaines passant, il ne peut plus attendre un éventuel retour et décide de prendre les choses en main. Un appel de son père l’entraîne vers la gare où il ne trouve que son pardessus et une clé étrange. Personne ne le croyant, Jeffrey pousse son enquête, qui l’amène à croiser de sinistres individus. Pour lui, plus de doute, son père est un espion !
« Il n’aimerait pas que je fouille dans ses affaires, mais on n’a pas le choix. Il me dit toujours que c’est dans les livres que se trouvent les secrets les mieux cachés… mais par lequel commencer? »
Avec un sens aigu du rythme qui permet à ce premier tome de 62 pages de voir défiler une longue intrigue où les rebondissements et les surprises se succèdent, Joël Hemberg dépasse le cadre habituel d’un prologue pour plonger son jeune héros dans des aventures qui ne laissent pas le temps de s’ennuyer. Mieux, en brassant plusieurs influences, il ne laisse pas le lecteur comprendre où va l’emmener le récit, oscillant entre une enquête classique pleine d’un charme tout britannique, un thriller plus inquiétant, pour finir en quasi huis-clos dans une ambiance empruntant autant à Harry Potter qu’à la série Le Prisonnier. Autant dire qu’on ne sait plus sur quel pied danser et qu’attendre de la suite ! Hamo, de son côté, met en images ce scénario plus ambitieux qu’il n’y paraissait, avec son talent habituel. Le contexte imaginé par son complice est idéal pour qu’il puisse laisser éclater son imagination dans un cadre rétro qu’il maîtrise parfaitement depuis sa participation à des titres tels que Special Branch, La Malbête ou Deux ans de vacances.
Une série pleine de surprises qui ne laisse pas un instant de répit.
Arnaud Gueury
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Une réponse to “Lord Jeffrey #1”
24 mars 2022
Mondes électriques (Les) #1 - La Ribambulle[…] notamment Seuls, sans doute le plus beau succès du genre, mais aussi Green Class, Kidz voire Lord Jeffrey. Pour l’instant, cette entrée en matière se révèle assez basique, avec quelques mystères […]