
© 2021 Le Lombard
Titre : La Résurrection des condamnés
Scénariste : Stephen Desberg
Dessinateurs : Henri Reculé & Bernard Vrancken
Coloriste : Bérengère Marquebreucq
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Juin 2021
Prix : 12,45€
Alors qu’il est accusé d’abus de pouvoir et d’agressions sexuelles par deux femmes et qu’on le fait chanter à propos du meurtre de l’une d’entre elle dans le seul but qu’il démissionne, Larry B. Max reçoit un mystérieux coup de téléphone d’un certain Ross Centorbi. Durant le chemin le menant vers l’avocat qui est, selon ses dires, poursuivi par un ou deux tueurs, le sénateur se remémore certains moments clés de la vie de Richard Beasley dont il a pris la succession. Arrivé sur place, Larry trouve l’homme de loi allongé sur le sol et gravement blessé par balles, qui a juste le temps de lui donner un nom : Jonny. Le lendemain, après sa confrontation avec Lorna, une de ses accusatrices, l’ancien agent de l’I.R.S. est interrogé à propos de ses relations avec Beasley pendant que sa femme est avec Lena, la fille de ce dernier. De retour à son bureau, Larry entame des recherches dans les listings des admissions du St Elizabeths Hospital suite aux révélations de Centorbi et fait une découverte capitale. Mais ne serait-ce pas déjà trop tard pour lui, sa femme et sa famille ?
Nous attendions avec impatience la conclusion de ce diptyque et nous ne sommes pas déçus. L’intrigue nouée dans la première partie est bien évidemment démêlée, avec tout le brio qui caractérise chaque création de Stephen Desberg (Le Rédempteur). Le scénariste nous donne rapidement des éléments qui nous permettent, en même temps que Larry, d’entrevoir qui le fait chanter mais aussi qui sont Jonny, Belinda et Westin. Tout est une nouvelle fois finement mené et bouscule le chevalier blanc de la finance – son passé et sa nouvelle fonction aidant – qui ne s’en sort pas tout à fait indemne en ce qui le concerne personnellement. Et le “cliffhanger” annonce la couleur du prochain cycle nommé Criminalité climatique qui verra Larry B. Max s’engager dans une lutte ô combien d’actualité. Nous en salivons d’avance ! Reprenant la formule précédente dans laquelle Henri Reculé était aux crayonnés, Bernard Vrancken réalise une prestation graphique toujours aussi classieuse. On notera le nombre important de plans larges sur les regards des protagonistes qui intensifient le suspense. L’ensemble est comme à l’accoutumée parfaitement rehaussé par la mise en couleurs de Bérengère Marquebreucq (L’œil du chasseur).
Un nouveau sans faute pour cette série qui ne cesse de nous ravir !
Stéphane Girardot
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