Titre : Teenage Mutant Ninja Turtles / Ghostbusters
Scénaristes : Erik Burnham & Tom Waltz
Dessinateur : Dan Schoening
Coloriste : Luis Antonio Delgado
Éditeur : FlamiVal
Parution : Décembre 2017
Prix : 13,70€
Alors qu’il a convoqué ses frères ainsi que leurs amis April O’Neil et Casey Jones pour leur faire découvrir un téléporteur, sa dernière invention mise au point en collaboration avec le scientifique Harold Lillja, Donatello a la même surprise de se voir envoyés par erreur dans un univers légèrement différent du leur. Surtout, leur arrivée impromptue et accidentelle libère un esprit malveillant qui alerte… les Ghostbusters ! Après une première rencontre mouvementée, les deux groupes de héros apprennent à se découvrir et à se trouver des points communs. Dans leur lutte contre le mal, bien sûr, mais pas seulement. Alors que Donatello et Egon vont tenter de trouver un moyen pour que les tortues retrouvent leur univers, les autres vont devoir combattre le redoutable Chi-You…
« Moi c’est April O’Neil. Et voici mes amis… Leonardo, Michelangelo, Donatello et Raphaël.
– Un code-couleurs, hein? C’est pratique. Nous, c’est les S.O.S. Fantômes. Voici Botticelli, Signorelli et Titien. Moi c’est Le Greco.
– Hé mec, sérieux?
– Il se fout de nous, idiot. »
Alors que les chasseurs de fantômes les plus célèbres du cinéma et les tortues les plus pizzavores de la bande dessinée célèbrent en 2019 leurs 35 ans de carrière, retour sur un des plus réjouissants cross-overs de ces dernières années ! Un événement éditorial rendu possible par une discussion entre les scénaristes des deux séries régulières consacrées aux personnages, Erik Burnham (Ghostbusters) et Tom Waltz (Les Tortues Ninja). Si ce genre de rencontres n’est pas une nouveauté – les héros de DC Comics ont souvent croisé Predators, Aliens et autre Judge Dredd – les points communs entre ces deux licences sont multiples : année de création (1984), New York comme terrain de chasse, nombre de membres dans les équipes, distribution des caractères, etc. S’ils étaient faits pour se rencontrer, il leur fallait aussi un prétexte, ce que les auteurs ont su trouver. Si l’intrigue est bien sûr légère, c’est aussi pour soigner des dialogues hilarants et les nombreuses références, qu’ils recensent eux-mêmes page par page en fin d’album dans un appendice fort agréable à découvrir. Détentrices de la licence Ghostbusters, les jeunes éditions FlamiVal possèdent là une pépite pour les amateurs de pop culture qu’il est encore temps de découvrir.
Bourré d’humour et d’action, de clins d’œil et de scènes improbables – comme Michelangelo portant une tenue et un pack de protons – cet album ne peut que réjouir les fans des deux sagas !
Arnaud Gueury
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