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Titre : Opération Flambeau
Scénariste : Charles Soule
Dessinateurs : Ramon Rosanas & Jan Bazaldua
Coloriste : Rachelle Rosenberg
Couverture : Carlo Pagulayan
Éditeur : Panini Comics
Collection : 100% Star Wars
Parution : Novembre 2021
Prix : 18€

La Rébellion est en déroute et dispersée aux quatre coins de la galaxie. De nombreuses divisions ont été atomisées par l’ennemi et ont fait comprendre à la princesse Leia que l’Empire avait sans aucun doute craqué leurs codes de cryptage, empêchant toute communication sous peine de dévoiler les positions des survivants. Pour sortir de l’impasse, il faut alors tenter un gros coup : oser l’affrontement direct afin de lancer l’Opération Flambeau, en utilisant un moyen de communication audacieux et imprévisible, proposé par le droïde C-3PO. Afin de réussir cet exploit, il va falloir s’infiltrer sur Coruscant puis compter sur les talents du mutique Lobot, le fidèle compagnon de Lando Calrissian…

« Nous avons obtenu une vraie victoire. Nous l’avons célébrée, comme il se doit. Nous avons pris un instant pour renouer avec l’espoir. Mais il est temps de se remettre au travail. Il est temps que l’Opération Flambeau commence. »

En suite directe du premier tome, ces aventures prolongent la longue et chaotique errance de la Rébellion, malmenée dans sa tentative de réunir ses forces depuis le départ de la planète Hoth. Avec de nouveaux personnages, comme la farouche commandante Zahra, ancienne pupille du Grand Moff Tarkin qu’elle rêve de venger, l’exploitation de protagonistes secondaires de la saga tels que Lobot ou la réutilisation de héros plus récents, nés indirectement de la dernière trilogie comme les parents de Poe Dameron, Charles Soule a de quoi faire pour enrichir son récit, et il se tire plutôt bien de cet exercice, avec quelques idées brillantes qui enrichissent l’univers sans le dévoyer. Pas de répercussion néfaste sur la saga donc, comme cela peut parfois être le cas quand on veut trop en rajouter dans un univers étendu qui n’est pas toujours élastique. Côté graphisme, on change de dessinateur (deux fois) avec Ramon Rosanas et Jan Bazaldua. Les deux artistes sont dans la moyenne haute de ce qu’on peut espérer, grâce à un trait réaliste et fidèle aux personnages et quelques scènes très réussies.

Une série qui parvient à jongler habilement avec les influences de plusieurs époques pour un résultat qui pourra satisfaire un grand nombre de lecteurs.

Arnaud Gueury