
© 2017 Le Lombard
Titre : Maori Blues
Scénariste : Benec
Dessinateur : Thomas Legrain
Coloriste : Elvire De Cock
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Janvier 2017
Prix : 12€
Alors que Dupré est persuadé que la négociatrice russe du groupe P.H.F. (Pétrole et Hydrocarbures Français) est à l’origine du raté de la mission d’exfiltration de Sisco, ce dernier – toujours en Nouvelle-Zélande – se débarrasse du corps du vétérinaire qu’il avait enlevé et qui a été victime d’une balle perdue. Un malheureux dommage collatéral. Manque de chance, sa voiture est identifiée par une patrouille de police et il doit prendre la fuite. Il décide alors de se rendre chez la très sexy Elena Nemcova qu’il croit lui aussi responsable de la situation qui l’a obligé à opérer un nettoyage létal. Cependant une fois sur place, un agent de la C.I.A. – une vieille connaissance de Vincent – fait son entrée. Les américains de Hellibarton, furieux de sentir le marché leur filer entre les doigts, ont sorti leur joker. Désormais, Sisco doit la jouer fine car il est pris entre « trois feux » ! Comment se sortira-t-il de cette mission à hauts risques sachant qu’il ne peut pas échouer étant donné que le sort de Manon en dépend ?
Avec Maori Blues, Benec ferme de belle manière la parenthèse néo-zélandaise de Sisco qu’il avait ouverte avec Gold Black. Un album toujours aussi prenant et intéressant où sont dévoilés les rouages des négociations « underground » de certains gros contrats internationaux mais aussi où le héros arrive à ses fins. C’est-à-dire qu’il arrive à imposer ses nouvelles méthodes, moins radicales en termes de nettoyage. Ce n’est pas tout mais nous ne vous en dirons pas plus ! Le scénariste réalise vraiment un très bon travail sur la personnalité de l’ex-agent qui le rend encore plus attachant et troublant vis-à-vis de la gente féminine en la personne d’Elena Nemcova. Chose qui semble l’étonner d’ailleurs. Sans surprise, cet opus est un thriller de très bonne facture. Et de surcroît, il est parfaitement mis en images par Thomas Legrain (Bagdad Inc.). « Comme d’hab’ » direz-vous ? Le dessinateur insuffle toute l’énergie nécessaire à ses planches par le biais d’un trait réaliste incroyable et un découpage des plus dynamiques. Une prestation graphique de qualité que la mise en couleurs d’Elvire De Cock (L’héritage des Taïronas) rehausse avec toute la sensibilité qu’on lui connait. Comme pour chaque diptyque de la série, l’enchainement de la lecture des deux albums est un pur plaisir !
Le quatrième de couverture dévoile les titres des deux prochains tomes : Belgian Rhapsody et Roulette russe. De fait Vincent, à très bientôt !
Stéphane Girardot
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