Comme chaque fin d’année, c’est le grand événement du Haut-Doubs : la fête de la BD. La mairie d’Audincourt a encore mis les petits plats dans les grands pour cette 41e édition, avec 27 autrices et auteurs qui se sont retrouvés à l’espace Japy, accueillis par un temps automnal, pluvieux, mais qui n’entamait en rien la joie des rencontres avec les lecteurs, ainsi qu’avec les bouquinistes, les ateliers de typographie et les micro-éditeurs.
Parmi eux, Laurent Bonneau, auteur de l’affiche de cette 41e édition, aura également tenu une rencontre/débat avec Daniel Gilbert, professeur d’écologie et d’économie du climat, autour de son roman graphique Le Bruit de l’eau. Les créateurs de l’année ont également répondu présent : Juliette Fournier avec Les Semi-Déus, dont le tome 2 sortira le 22 janvier, Enzo Berkati et son Mauvais monstre, le scénariste Pog avec les dessinateurs italiens Francesca Carità (Pas d’lézard) et Enrico Orlandi (Les Bras armés), la scénariste Isabelle Bauthian avec les dessinatrices Rebecca Morse (Dragons & Poisons) et Maurane Mazans (Les Choses sérieuses), Charline Forns et La Sentinelle du petit peuple. Le festival a aussi des locaux comme Orpheelin (Les Légendaires : Les Chroniques de Darkhell) et Jérôme Phalippou (Tuez la grande Zohra) et des habitués comme Baba, Lapuss’ et Tartuff.
Comme chaque année, le festival récompense une BD avec le Prix Écureuil, financé par la Caisse d’Épargne. Pour 2024, le lauréat est La Querelle des arbres de Renaud Farace et Amaya Alsumard, et l’album a alors son exposition mise en scène par François Gauthier, permettant aux visiteurs d’admirer les planches originales dans un bel écrin. Le studio des 3 oranges accueillait quant à lui l’exposition Jules Matrat, mise en scène par Manu d’Ambra, pour mieux s’imprégner de l’horreur vécu dans les tranchées. Serge Fino lui-même a réalisé une visite commentée de ses planches originales. Et, au bout du chemin, l’arbre à contes pour des courts-métrages à destination des plus petits, que Dawid dessinait.
Laurent Muret
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