
© 2019 Casterman
Titre : Tome 2
Scénariste : Seth Peck
Dessinateur : Jeremy Haun
Coloriste : Nick Filardi
Éditeur : Casterman
Collection : Paperback
Parution : Juin 2019
Prix : 15€
Sur les traces des orcs qui ont attaqué le campement, Ben et Rook font équipe. Ils sont accompagnés par Ray, le meilleur pisteur d’Everett. Mais de son propre aveu, Rook lui est largement supérieur et quelque part il l’admire. Le trio avance tranquillement jusqu’à un barrage détruit près duquel se trouve un pont que leurs proies n’ont pas emprunté. Et pour cause, une bande de péquenots y a érigé une barricade et le passage est payant. À la surprise de Ray, Ben souhaite une solution pacifique afin d’éviter de perdre du temps mais prévoit quand même un plan B. Cependant, ils tombent malgré tout dans leur pur piège de bâtard. Pendant ce temps, le maléfique sorcier Johnny Eldritch doit plier devant Neera qui est venue lui rappeler sa petite place et surtout pour retrouver l’artefact sans son aide. Ce qu’il semble négliger puisqu’il engage MacInnis et sa bande en secret dans ce but. En direction vers l’ouest, Will Nolan, l’archère, David, Zach et Eli arrivent non loin d’une rivière. Will, parti en éclaireur dans la zone, est capturé par de petits êtres étranges qui servent un maître très intéressé par le pouvoir qu’il possède et ne maîtrise pas encore.
Le mix entre les genres post-apocalyptique et fantasy proposé par Seth Peck (Fear Itself) dans cette série avait quelque peu surpris dans le premier tome. D’autant plus que son postulat de départ – une invasion d’orcs qui décime notre civilisation – était un peu loufdingue. Cependant, cela fonctionnait fort bien. Ce ressenti est prolongé par ce second opus où le scénariste nous distille quelques informations sans trop nous en révéler, au cœur de bonnes scènes d’action, afin de nous tenir en haleine. Il étoffe un peu ses personnages comme Will, David, Johnny, Neera ou encore l’archère qui ressemble à Michonne de Walking Dead. L’intrigue n’est pas trop alambiquée et les bastons vont bon train, ce qui permet de passer un très bon moment. Grâce à ce cocktail, Jeremy Haun (The Beauty) tire à nouveau son épingle du jeu de fort belle manière avec un trait réaliste et nerveux des plus immersifs, bien aidé en cela par une mise en couleurs pertinente de Nick Filardi (All New Deadpool). Les décors sont flippants à souhait et le « chara design » est marquant et réussi. Nous pensons notamment à Rook dont le look fait penser à Gatchaman ou encore à Ben et son allure très viking.
Du divertissement à l’état brut !
Stéphane Girardot
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