© Bamboo Editions

Titre : Ali-La-Can
Scénariste – Coloriste : Jack Manini
Dessinateur : Michel Chevereau
Éditeur : Bamboo
Collection : Grand Angle
Parution : Avril 2019
Prix : 14,90€

Dans le désert de Libye, 1959. Glenn travaille en tant que pilote pour une société de prospection pétrolière mais son objectif est ailleurs. Profitant de sa situation, il n’a qu’un but : retrouver l’épave de son B-24 crashé en mai 1944 et lever le voile sur ce qui a pu arriver. A l’époque Glenn s’était réveillé à l’hôpital militaire sans souvenir du crash et sans connaître le sort du reste de l’équipage de l’Ali-La-Can alors même qu’il restait sur trente-quatre missions sans une égratignure…

« Je ne suis pas un simple dessin, je suis l’ange gardien de mon B-24 »

Ce premier opus nous embarque en pleine seconde guerre mondiale au sein d’un équipage pas comme les autres puisqu’il est, semble-t-il, indestructible (jusqu’à ce jour où…) Jack Manini a imaginé un scénario qui n’est pas sans rappeler par certains aspects l’une des Histoires fantastiques réalisée par Steven Spielberg dans les années 80 intitulée La Mascotte. Le côté fantastique avec cette pin-up peinte sur la carlingue du B-24 est bien trouvé et sort forcément des sentiers battus vis-à-vis des albums d’aviation que l’on a coutume de voir en librairie. Cet album est un condensé de fraternité, d’amour mais également de mystère. Nul doute que la suite et fin de l’aventure vaudra son pesant d’or car tout comme Glenn Baxter, on trépigne d’impatience de connaître les raisons du crash même si l’on peut émettre quelques hypothèses… Au crayon Michel Chevereau, lui, s’amuse en multipliant les plans variés sans pour autant donner le vertige à ses lecteurs, c’est clair, net et précis.

Un début de récit original, la suite devra confirmer ce sentiment.

Nicolas Vadeau