Titre : La Petite voleuse de la Tour Eiffel
Scénaristes : Jack Manini & Hervé Richez
Dessinateur – Coloriste : David Ratte
Éditeur : Bamboo
Collection : Grand Angle
Parution : Septembre 2021
Prix : 15,90€
Paris, 1904. Juliette sévit dans la capitale française en tant que pickpocket et il faut bien avouer que la jeune femme est plutôt douée dans le domaine. Son dernier larcin, une sacoche au symbole des francs-maçons et un portefeuille contenant une lettre déroutante. Celle-ci a été rédigée par un homme souhaitant mettre fin à ses jours. Juliette se met en tête de le sauver alors même que le contenu de la sacoche qu’elle a dérobée va la mettre en danger tout autant que l’avenir de la IIIe République…
Après nous avoir conquis avec Le Canonnier de la Tour Eiffel, le trio Manini-Richez-Ratte est de retour avec une nouvelle histoire indépendante dans le même univers. On retrouve avec joie certains personnages secondaires mais indispensables pour l’ambiance générale, on pense par exemple aux trois goussets ou bien encore au ministre de la mort. Les nouveaux protagonistes, Juliette et Jules, sont dans la lignée de Valentine et Camille tout en apportant leur touche personnelle. Ainsi on explore les toits de Paris tout comme le suggère la couverture, ce qui confirme bien que la capitale française est un personnage à part entière de l’album. L’intrigue, à la fois amoureuse et politique, est développée avec toujours beaucoup de fantaisie malgré certains passages qui ne s’y prêtent pas forcément au premier abord et c’est bien la force de ce titre. Que ce soit dans les dialogues ou dans le dessin, ce sentiment prédomine et la lecture n’en est que plus agréable.
Un récit parisien rondement mené.
Nicolas Vadeau
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