Titre : Atmosphère, atmosphère
Scénariste : Philippe Pelaez
Dessinateur : Laval Ng
Coloriste : Florent Daniel
Éditeur : Sandawe
Parution : Mars 2019
Prix : 15€
Le Commandant Sylan Kassidy prend en otage la présidente Linda Campbell au cœur du 1WTC. Alors qu’il croit avoir réussi son coup lorsqu’elle prononce les codes et achève la reconnaissance biométrique nécessaire à la destruction de la base Neverland, il est arrêté par des soldats menés par son fils Stephen. Pourquoi a-t-il fait cela ? Que s’est-il réellement passé sur Parallèle avant son retour ? Mais surtout, combien de temps s’est-il écoulé depuis ? Quelques semaines plus tôt, sur Parallèle. Un groupe de soldats est à nouveau dans un New York dévasté pour trouver des traces de survivants. Preston et Muñoz en font partie et tombent sur leur Commandant resté ici précédemment. Plus précisément, ils le sauvent car il est poursuivi par des morts-vivants. Attirés par le bruit, Fillbury et le Commandant… Stephen Kassidy les rejoignent. Ainsi, père et fils sont enfin réunis. Un choc pour Sylan car pour lui, seulement quelques mois se sont écoulés depuis le départ de l’Hybris. Alors qu’en fait, vingt ans sont passés sur Terre. De plus, le projet Euclide, qui représente un danger létal pour l’Humanité, est sur le point d’aboutir. Une base entière lui est consacrée : Neverland !
Atmosphère, atmosphère est une très bonne conclusion pour cette excellente quadrilogie fantastique initiée par Philippe Pelaez qui a maîtrisé son sujet de A à Z. Ce dernier opus ne manque pas de coups de théâtre, ni d’action et de sentiments. Le plus surprenant reste encore ce « final cut » – façon film de super héros – dissimulé dans le dossier de présentation des bonus destinés aux « édinautes ». Nous ne « spoilerons » rien sur ce qu’il révèle ou encore sur ce qu’il préfigure ! Comme au cinéma, il faut rester jusqu’à la fin du générique pour découvrir ce qui n’est pas montré dans le final. Une idée originale qui est à l’image d’une série qui aura tenu ses promesses du début à la fin. Le scénariste s’est même offert le luxe de placer de manière judicieuse des références à Peter Pan qui sont autant de clins d’œil à son autre série chez Sandawe, Oliver & Peter. Si le récit tient en haleine, c’est aussi en partie grâce à la prestation graphique de Laval Ng qui a interprété la partition de façon très efficace. Le trait est énergique, les cadrages sont une nouvelle fois bien sentis et la globalité du « chara design » est très travaillée. Une manne pour Florent Daniel qui parachève de sa belle mise en couleurs cette référence du genre qu’est Parallèle. Et n’oublions pas de citer la couverture et le quatrième de couverture qui se répondent mutuellement de façon marquante, signature incontournable de la série.
Un final largement à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre. À quand une suite ?
Stéphane Girardot
Réagissez !
Une réponse à “Parallèle #4”