
© Sandawe
Titre : Donnant, donnant
Scénariste : Philippe Pelaez
Dessinateur : Laval Ng
Coloriste : Florent Daniel
Éditeur : Sandawe
Parution : Juin 2017
Prix : 13,99€
Obligés de quitter l’Hybris sérieusement endommagé, Mahiru, Jackson et Preston sont restés à bord de la navette en attendant le retour du commandant Kassidy. En effet Sylan Kassidy est parti au One World Trade Center, accompagné de Kumilag, Munoz et Fillbury, car la Freedom Tower est devenue la mémoire enregistrée en temps réel des U.S.A. depuis 2070. Il espère y découvrir ce qu’il s’est vraiment passé sur Terre. Si chacun des deux groupes est entouré par les zombies, ces derniers n’attaquent pas le vaisseau mais acculent les membres sortis en mission vers un endroit bien précis. Un constat s’impose : les zombies sont organisés. Cependant, dans quel but ? La réponse parait évidente lorsque Kumilag est enlevée par les monstres sans être tuée : ils veulent se reproduire ! Le groupe reconstitué in extremis va devoir jouer serrer pour récupérer la prisonnière et surtout, se sortir vivant de cet univers parallèle après avoir récupéré les pièces nécessaires aux réparations. D’autant plus que de nombreuses épreuves déstabilisantes touchent leur leader !
Avec Donnant, donnant, Philippe Pelaez (Oliver & Peter) poursuit le développement de la trame dramatique initiale de cette excellente série de science-fiction en ajoutant des éléments des plus déstabilisants qui touchent essentiellement l’homme fort du groupe : le commandant Sylan Kassidy. Sans trop spoiler, nous pouvons vous dire qu’il rentre en contact avec des êtres qui lui sont chers de façon assez surprenante. De plus, le scénariste utilise habillement de petites ellipses temporelles qui boostent un peu plus le rythme narratif déjà assez soutenu, ainsi que des alternances entre les deux univers parallèles qui nous laissent entrevoir des pistes potentielles pour les épisodes suivants. L’ensemble est parfaitement huilé et procure une bonne dose d’angoisse. Laval Ng (Les chroniques de Sillage) réalise une nouvelle fois une très belle prestation graphique. Le dessin et les cadrages sont dynamiques à souhait et servent à merveille le récit. Tout comme Florent Daniel (Oliver & Peter) assure une belle mise en couleurs. Mention spéciale pour la couverture et le quatrième de couverture qui se répondent de manière originale. Une belle maquette, déjà utilisée pour le premier tome, qui constitue en quelque sorte la marque de fabrique de Parallèle.
Voilà une suite qui tient toutes ses promesses. Vivement le troisième opus !
Stéphane Girardot
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