
© Sandawe
Titre : New-York, New-York
Scénariste : Philippe Pelaez
Dessinateur : Laval Ng
Coloriste : Florent Daniel
Éditeur : Sandawe
Parution : Juin 2016
Prix : 13,99€
12 juillet 2082. Le commandant du vaisseau minier Hybris, Sylan Kassidy, et son équipage sont bloqués sur une planète au climat glaciaire, à l’atmosphère viable mais peuplée de créatures agressives. Après avoir perdu deux de ses hommes et constatant la prise d’assaut de l’appareil par ce qui semblent être des zombies, il décide de fuir en prenant la navette de secours, se refusant de voir ces êtres monstrueux les bouffer les uns après les autres. Cependant, Sylan informe de sa décision le Président des États-Unis, Ashton Saint-John, qui est en contact radio permanent avec eux depuis la Terre. D’ailleurs, ce dernier ne considère pas la mission Orus comme un échec total mais y voit une opportunité pour l’Humanité. En effet, la Planète Bleue se meurt. 2070. La guerre est imminente. Les différents entre l’alliance sino-russe et les américains n’ont aucune issue. Le Président Lyndon Cooper prend la décision de combiner toutes ses armes nucléaires, bactériologiques et chimiques pour contrer l’entente qui a déjà lancé une offensive. C’est alors que les premières bombes IV à impulsion électromagnétique explosent au-dessus de New-York. Une Terre jumelle – parallèle – apparait où la suite de l’histoire est différente.
Avec New-York, New-York, Philippe Pelaez (Gaultier de Châlus) pose les bases d’une dystopie originale sur fond de paradoxe temporel. Et il faut avouer qu’une fois la dernière page lue, on a envie de lire la suite derechef. En effet, le décor est très rapidement planté et le rythme narratif imposé – assez soutenu – ne vous laisse pas vraiment le temps de respirer. Au-delà d’être un très bon récit de science-fiction et un vibrant hommage à des films de genre comme La planète des singes (Cf. la couverture), Alien entre autres, Parallèle pousse à la réflexion sur l’avenir de notre planète. En effet, le scénariste utilise les travers de l’Humanité et les « extrêmise » afin de mettre en avant et de faire prendre conscience de ce que pourraient en être les conséquences. Un scénario qui tient parfaitement la route et superbement illustré par Laval Ng (Cercles de mystère) qui met en place de belles ambiances. Le dessin de l’auteur est très dynamique et en symbiose totale avec l’histoire. Le design des personnages et des décors, les cadrages d’inspiration cinématographique sont complètement immersifs. Une sensation accentuée par le travail de mise en couleurs minutieux et bien senti de Florent Daniel .
Un album de très bonne facture dont le financement de la suite a déjà débuté sur le site des éditions Sandawe.
Stéphane Girardot
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2 Responses à “Parallèle #1”