
© 2016 Le Lombard
Titre : Le Spiborg
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Olivier Grenson
Coloriste : Benoît Bekaert
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Mai 2016
Prix : 12€
Seleni, Antioche et No Song sont en Indes où ils suivent la trace de Niklos Koda. A bord de l’embarcation les conduisant de l’autre côté du fleuve, Seleni – se fiant aux révélations de son père – se débarrasse de No Song, à la grande surprise d’Antioche. Ce dernier est d’ailleurs assez inquiet des changements qui s’opèrent chez la jeune fille. En effet, ses pouvoirs magiques sont de plus en plus grands. A Massar Bay, ils sont accueillis par le propriétaire de l’hôtel, Oleg Longbody, et son fidèle tigre, Araki. Selon ses dires, le magicien – qui est désormais en possession du VIème livre – voulait se rendre à l’Ashram de Zankhar pour rencontrer Aldar Khan, celui dont le cœur bat au rythme du Spiborg. Mais avant cela, il désirait faire une halte à Berheni pour questionner le tisseur de coton. Et à l’heure qu’il est, Niklos est proche de franchir le pont entre la magie blanche et la magie noire sur lequel veille le Spiborg. Seleni arrivera-t-elle à temps pour éviter le pire à son père ? Ou bien, est-ce déjà trop tard ?
Attention tuerie ! Car oui ce quatorzième tome de Niklos Koda en est une, autant scénaristique que graphique. La qualité globale d’un tome à l’autre de la série est à chaque fois un cran au-dessus. En effet, Jean Dufaux (Murena) trouve toujours de quoi nous surprendre et donner de l’intérêt à son récit. Ce à quoi Olivier Grenson (La Douceur de l’enfer) répond par le biais d’un dessin toujours plus somptueux. Dans Le Spiborg, le scénariste mène Seleni très près de son père qui s’enfonce encore plus dans la noirceur de la magie. Cela permet à l’auteur de peaufiner habilement la personnalité de la jeune fille. Non seulement ses dons sont devenus extraordinaires mais elle possède également un côté sombre surprenant. Et malgré les tromperies de son père avec la torride Aïcha Ferouz, elle fait preuve d’un attachement à toute épreuve. Le résultat de l’association graphique formée par Olivier Grenson et Benoît Bekaert (Saga Valta) est simplement magnifique. La symbiose entre le trait de l’un et la mise en couleurs de l’autre est maléfique à souhait et retranscrit parfaitement les ambiances inquiétantes de cette dangereuse quête du pouvoir magique ultime.
Excellentissime album ! Le Dernier masque, prochain titre déjà annoncé, sera-t-il le dénouement final de la série la plus ensorcelée de la collection Troisième vague ?
Stéphane Girardot
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