Titre : Le Drakkar des glaces
Scénariste : Yann
Dessinateur – Coloriste : Roman Surzhenko
Couverture : Grzegorz Rosinski
Éditeur : Le Lombard
Parution : Avril 2018
Prix : 12,45€
Grâce au jeune Skald, Slive s’est échappée de la tour noire où l’avait enfermée Gandalf-le-Fou. Toujours accompagnée de son fidèle loup Sharn, elle n’a plus qu’un objectif : retrouver la capsule spatiale qui lui permettra d’assouvir sa vengeance mais aussi de survivre car différentes rencontres sur son chemin lui ont laissé de sérieuses blessures. Une évasion qui rend fou de rage son geôlier, qui espérait s’accaparer les richesses de la Reine des Mers Gelées en l’épousant. Sans compter que sa fille Aaricia a disparu en mer avec ses deux dames de compagnie qu’elle a extirpées des griffes de son frère Björn. Sont-elles seulement encore vivantes ? D’ailleurs, Thorgal ne peut pas se résoudre aux derniers mots de Ramaha la Völva lui signifiant qu’elle et ses amies sont mortes. Après avoir recherché vainement Hiérulf-le-Penseur, qu’il est surpris de croiser au village complètement changé et de nouveau aux ordres de Gandalf, l’enfant des étoiles part sur les traces de sa bien aimée.
Après une séquence d’introduction très intéressante, qui rappelle le pourquoi de la présence de Slive sur Terre et dévoile comment elle a été capturée par Gandalf, Yann (Angel Wings) poursuit le développement des intrigues qu’il a mises en place dans l’album précédent. Et une fois encore le scénariste impressionne en proposant un récit plein de surprises, de rebondissements et de liens avec la série mère et celles parallèles. Le côté SF qu’il y développe s’intègre parfaitement à la trame globale de cette incroyable saga d’Heroic Fantasy. Une lecture prenante où vous constaterez que l’histoire d’amour entre Aaricia et Thorgal est semée d’embûches depuis le début et que, malgré la nature extraterrestre de Slive, à l’instar du héros, tout n’est pas si facile ni simple pour elle. L’ensemble est magnifiquement servi par l’élégant et efficace graphisme de Roman Surzhenko. Le dessinateur russe, qui ne s’est jamais démonté face au monument qu’est Thorgal, est toujours aussi à l’aise avec l’univers et ses personnages. L’auteur réalise également la mise en couleurs qui rehausse de très belle manière son excellente prestation.
Un excellent opus où récit et dessin régalent.
Stéphane Girardot
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Une réponse à “Mondes de Thorgal (Les) : La Jeunesse #6”