Titre : La Machine à explorer le temps
Scénariste : Dobbs
Dessinateur – Coloriste : Mathieu Moreau
Éditeur : Glénat
Collection : H.G. Wells
Parution : Janvier 2017
Prix : 14,50€
Alors que Londres s’approche du XXème siècle, quelques amis de la bonne société victorienne ont été invités par un de leurs camarades. Celui-ci leur a promis une révélation stupéfiante, prenant la forme d’une machine capable de voyager à travers le temps. Incrédules, ils voient pourtant le scientifique quitter la table et revenir changé quelques secondes plus tard. Il entreprend alors le récit de son voyage dans les années futures : alors que la civilisation semble être devenue paresseuse et oisive, entouré d’hommes et de femmes aux cheveux blonds, nommés Eloïs, il explore les vestiges de l’Angleterre tandis que sa machine est mystérieusement cachée…
Récit culte et chef d’oeuvre de la littérature fantastique, La Machine à explorer le temps est à la fois le premier et le plus célèbre des romans signés par H.G. Wells. Cette collection initiée par Dobbs rend un hommage parfait à l’écrivain britannique à travers une maquette classieuse et une harmonie des couvertures et des styles de dessin. Engagé sur ce premier one-shot, Mathieu Moreau avait la lourde tache d’initier le lancement de cet événement puisque, malgré leur célébrité, les œuvres de Wells n’ont jamais eu les honneurs d’un tel projet en BD. Et le dessinateur du Cycle de Nibiru s’en tire haut la main grâce à un trait qui, tout en étant compatible avec tous les types de lecteurs, possède la force et la sensibilité idéales pour ce type d’aventure. En donnant beaucoup d’expressivité aux personnages et en soignant les décors, il offre un album grand public qui fait plaisir à lire.
Une oeuvre qui, si elle a logiquement perdu le mordant politique de son époque, reste un monument rétro-futuriste, voire même steampunk, éternel.
Arnaud Gueury
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