Titre : Empire mécanique 1/2
Scénaristes : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau
Dessinateur : Stevan Subic
Coloriste : Scarlett Smulkowski
Couverture : Nicolas Siner
Éditeur : Delcourt
Collection : Neopolis
Parution : Août 2018
Prix : 15,50€
Depuis son combat contre son ennemi Moriarty aux chutes du Reichenbach et sa « résurrection », Sherlock Holmes a déjà repris sa place de détective, quand son ami John Holmes fait appel à lui pour comprendre comment un étrange vieillard parvient à plumer toute la noblesse londonienne au poker. Faisant au même moment connaissance d’un jeune homme brillant et ambitieux, Winston Spencer-Churchill, Holmes met à jour un automate d’un réalisme inouï. Mais la question se pose au sujet de celui qui a eu les moyens techniques et financiers pour achever un tel ouvrage. En pleine réflexion, un autre homme lui demande son soutien pour aider son ami le docteur Jekyll, sous la coupe d’un certain Hyde…
« J’ai triché, Watson, c’était la seule façon de le démasquer. Cette machine a été conçue pour gagner; devant une situation inédite, elle n’a pas pu résoudre le problème, et elle a grillé ses circuits! »
A l’instar de leurs collègues de la collection 1800 des éditions Soleil, dans laquelle brille déjà un assez épatant « Sherlockverse », Fred Duval et Jean-Pierre Pécau proposent une aventure inédite impliquant le célèbre détective londonien et d’autres personnages réels ou fictifs issus de l’Histoire ou de la littérature. Très fidèles à l’esprit du héros créé par Arthur Conan Doyle, les scénaristes le font toutefois évoluer dans un contexte légèrement steampunk, sans que les inventions mécaniques ne soient trop envahissantes ou qu’elles ne dénaturent trop son environnement. L’enquête débutée dans ce premier tome, vive et riche, mêle plusieurs éléments qui s’entrecroisent et laissent entrevoir quelques rebondissements pour la suite. Stevan Subic suit le tempo par un trait énergique, sombre et personnel, renforcé une fois encore par la parfaite colorisation de Scarlett Smulkowski, qui correspond parfaitement à l’ambiance voulue pour cette série.
Une aventure ébouriffante à la croisée des genres.
Arnaud Gueury
Réagissez !
Pas de réponses à “M.O.R.I.A.R.T.Y. #1”