
© 2020 Ankama Editions
Titre : Loba Loca
Scénariste : Run
Dessinateur – Coloriste : Guillaume Singelin
Éditeur : Ankama
Collection : Label 619
Parution : Novembre 2020
Prix : 19,90€
Guada « la loca » (la folle) est une fille pas tout à fait comme les autres. Quand une autre fille la traite de « loca », elle pète un plomb et se retrouve obligée de rester chez elle. Farfouillant dans le grenier, elle s’aperçoit qu’elle est la fille d’El Diablo ! S’intéressant alors au Lucha Libre, Guada s’en va quérir Tigre pour qu’il la forme au catch, et son premier combat sera contre Lady Guerrera…
« La fille d’El Diablo… Et puis quoi encore? »
C’est avec plaisir qu’on se replonge de nouveau dans l’univers de Dark Meat City. Là encore, comme pour Puta Madre, il s’agit du recueil des six tomes parus en fascicules souples, mais cette fois il s’agit d’événements postérieurs à ceux de Mutafukaz. Sans pour autant revenir au style SF déjanté, Run nous gratifie d’un scénario en forme de road movie fascinant. La jeunesse qui se cherche, et la vieillesse qui se retrouve. Le dessin de Guillaume Singelin (P.T.S.D.) est expressif et convient parfaitement au propos. Les yeux exagérément grands nous permettent de voir les émotions, notamment celles de Guada, et s’avèrent très immersifs. On se prend à suivre cette histoire, cette renaissance du Lucha Libre. Car tout le monde a droit à sa rédemption. A noter un petit caméo de Lino et Vinz, qui étrangement ne changent pas. Et si cette histoire permet à quelques jeunes qui se cherchent de se trouver dans le sport, alors le travail sera accompli.
Un road movie passionnant, qui laisse la part belle au catch. Un concentré d’action et d’émotion comme on aimerait en voir plus souvent.
Christophe Van Houtte
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