
© 2015 Casterman
Titre : Tome 7
Scénaristes – Dessinateurs : Bastien Vivès, Michaël Sanlaville & Balak
Éditeur : Casterman
Collection : KSTR
Parution : Août 2015
Prix : 12,50€
Dix années sont passées dans la Vallée des Rois depuis la mort de Marianne et la disparition d’Adrian. Depuis ce temps, Richard Aldana croupit dans les geôles du Roi Virgil. La petite Elorna est devenue non seulement une très jolie jeune femme mais aussi et surtout un des capitaines de la Garde Royale sous les ordres de son père, le général Chester Morgan. De plus, elle est aussi censée préparer un heureux événement : son mariage avec Gregorio Lempkin, son homologue dans les troupes d’élites. Maitre Jensen, quant à lui, vit comme un ermite et n’a plus toute sa raison depuis la perte de celle qu’il aimait. Cependant, la tranquillité que connaissait ce lieu auparavant a laissé place à l’inquiétude car la menace gronde au-delà de la barrière d’Ether. De fait, une muraille de pierres a été construite afin de renforcer la sécurité de la cité. Ksssssszzzzz… Excusez-nous, une information de dernière minute vient de nous parvenir. Attendez, nous réglons notre oreillette. Nous sommes sous le choc ! Richard Aldana s’est échappé !
Après une séquence colorisée dans les mines d’etherium qui «tease» sur la bête qui se tapit dans l’ombre et augure encore des surprises pour les prochains tomes, il est de bon aloi que vous attachiez vos ceintures. Si ce n’est pas déjà fait ! Ce septième opus produit par le trio composé de Bastien Vivès (Pour l’Empire), Balak (Les Kassos) et Michaël Sanlaville (Le Fléau vert) ne déroge en rien aux règles que les auteurs ont mises en place dès le début. A savoir : «A fond les ballons !», «Bam dans ta gueule !», « Ça tabasse !» et «Ah la vache, qu’est-ce qu’elle est bonne !». Si ce n’est que l’album est centré sur un personnage : Elorna. Ces jeunes osent tout, une fois de plus, comme ils ont osé tuer un des personnages-clés, Marianne, dans l’épisode précédent, à l’instar d’une certaine série où il est question de Trône et de Fer. Ici, Richard Aldana s’échappe et c’est tout un branle-bas de combat. De plus, l’ellipse temporelle est judicieusement mise à profit pour faire évoluer les personnages. D’anciens protagonistes reviennent en force sur le devant de la scène alors que de nouveaux font une entrée tonitruante dans l’aventure. Ça va vite, très vite, et la lecture en est toujours aussi jouissive. Le changement que l’on peut noter se situe au niveau graphique. En effet, le dessin semble avoir atteint une certaine maturité. Les cases sont plus fouillées et détaillées, ce qui apporte un réel plus à l’histoire. Bref, vous en prendrez plein les mirettes ! Et puis, il ne faut pas oublier que le jeu vidéo et l’animé sont bien avancés. Lastfight a déjà été présenté lors de différents salons spécialisées et le premier épisode du dessin animé est annoncé pour février 2016. Encore un peu de patience ! Mouhahaha !
Auréolé du prix de la série du festival d’Angoulême 2015, les auteurs ne s’endorment pas sur leurs lauriers. Ils vont encore plus loin. Et on kiffe ça !
Stéphane Girardot
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