Titre : Tome 12
Scénaristes – Dessinateurs : Bastien Vivès, Michaël Sanlaville & Balak
Éditeur : Casterman
Collection : KSTR
Parution : Novembre 2019
Prix : 12,50€
Richard Aldana et Cristo Canyon sont dans un vortex pour un ultime voyage à destination de la Vallée des Rois afin d’aider Elorna et Adrian. Là-bas, le temps s’écoule différemment et le puissant sorcier de l’Âge Sombre finalise déjà son œuvre grâce aux pouvoirs d’Elorna qui, elle, a pris la place de son père en tant que Général des armées. À grand renfort de magie, Howard a enfin recomposé sa famille et compte bien vivre éternellement dans le paradis qu’il a créé avec sa femme et son fils. Cependant, le sort qui les contrôle nécessite beaucoup d’énergie et quelques signes d’instabilité apparaissent. À son arrivée, Richard tombe sur Sœur Valory, seule survivante de son ordre, qui le guide jusqu’au repaire du premier homme ayant franchi la frontière d’éther. Un homme qu’il connait malheureusement bien ! Comme à son habitude, le champion fonce dans le tas. Et l’issue de ce « Last Fight » est des plus incertaines. Aldana est-il le dernier espoir de ce monde ? Est-il réellement sous la protection de Reine Iguane ? En tout cas, c’est ce que pense Sœur Valory. Quoi qu’il en soit, « Gare à celui qui trop loin s’éloigne du souffle chaud de Reine Iguane ! »
C’est non sans une certaine émotion que l’on ouvre, dévore, relit et referme cet ultime tome de Lastman. Sept ans de bastons, d’intrigues, de coups de théâtre, de rebondissements, de vibrations et de frustrations que le trio d’auteurs « fous » conclut de la meilleure des façons. En effet, Bastien Vivès (Petit Paul), Balak (Les Kassos) et Michaël Sanlaville (San-Antonio) sont encore et toujours au rendez-vous et livrent un final qui tabasse un max, suivi d’un épilogue, au « Goût de chlore », qui fait frémir. Et, pour les plus sensibles, verser une petite larme. D’autant plus qu’ils ne ménagent absolument pas notre petit cœur et ce, jusqu’au bout du bout ! Vous comprendrez le pourquoi du titre Lastman, le dernier homme nu comme un ver, tel le premier à sa création. « Big up » pour la référence à Star Wars où, comme la Princesse Leia s’adressant à Obi-Wan Kenobi, Sœur Valory signifie à Richard qu’il est leur dernier espoir. Un véritable phénomène, vendu à 450 000 exemplaires à ce jour, qui a son jeu vidéo, Last Fight, sa série animée disponible sur Netflix et dont chaque tome a été décliné en version collector agrémentée de jaquettes spéciales, de stickers, de cartes à jouer, de cartes postales, etc. Graphiquement, les mises en scène sont, comme à l’accoutumée, super énergiques et des plus efficaces. À grand renfort de cadrages cinématographiques, de gros plans, d’illustrations pleine page, les enfants terribles du 9ème Art nous en mettent encore plein la vue. « Pouce levé » pour la séquence d’introduction colorisée qui met immédiatement en condition.
Quelle bombe ! Merci Messieurs pour cette extraordinaire aventure multimédia ! Une expérience unique à vivre. Mais est-ce vraiment la fin ?
Stéphane Girardot
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