Titre : Les oubliés
Scénariste : Antoine Ozanam
Dessinateur : Joël Jurion
Coloriste : Yoann Guillé
Éditeur : Le Lombard
Parution : Août 2016
Prix : 12€
Á Paris, Ange s’est entouré d’une drôle d’équipe qui lui permet de partager ses Dizhis et ainsi d’acquérir un équilibre vital. Même si tout semble calme dans la capitale, il y a cependant Shaaz, cet inspecteur bien étrange qui lui tourne autour. Malgré les pouvoirs du lapin, le tigre a du mal à savoir ce qu’il lui veut vraiment. Il prétexte avoir besoin d’aide pour arrêter un voleur de bijoux un peu trop habile, qu’Ange traque également, mais ses desseins pourraient être tout autres. Á Chicago, Achille N’Bota – le buffle – qui s’est aisément débarrassé d’Oswald Jones a trouvé un moyen très perfide de faire venir « The Klaw » à lui. N’ayant peur de rien, il ose même proposer une alliance à Monsieur Sokumo, le coq que tout le monde croyait mort. Et comble du comble, à New-York les douze Dizhis ancestraux qui avaient disparus depuis très longtemps refont surface. Et, les « Oubliés » n’ont pas l’intention de cohabiter avec les douze autres totems du zodiaque. Ange, Pierre, Paula, Aadi, Ewa et Katia sont-ils prêts pour affronter ce qui se profile à l’horizon ?
La série Klaw, lancée en 2013, en est déjà à son sixième tome et le moins que l’on puisse dire est que chacun d’entre eux non seulement ne nous a pas déçu mais en plus a apporté son lot de surprise. En effet, Antoine Ozanam (Princesse Caraboo) trouve à chaque fois le « petit truc qui va bien » pour relancer et enrichir l’univers de son héros mi-homme, mi-tigre. Dans Les Oubliés, le scénariste continue de développer la nouvelle vie d’Ange à Paris mais il y ajoute quelques grains de sable comme Shaaz et Achille N’Bota, le buffle, dont les objectifs respectifs s’affirment encore un peu plus. Mais comme cela ne suffisait apparemment pas, l’auteur a introduit de nouveaux personnages, les oubliés, qui sortent de l’ombre et ne comptent pas se laisser enterrer vivants. Cela promet – encore – de grands moments d’aventure et de fantastique à venir. Graphiquement, Joël Jurion (Végas) réalise une performance tout aussi efficace que dans les épisodes précédents. Son trait en évolution constante dégage une belle énergie et dynamise les scènes d’action de la plus belle des manières. Le sens du cadrage du dessinateur est d’ailleurs toujours aussi aiguisé. Au final vous passerez un très bon moment que Yoann Guillé parachève de sa mise en couleurs à la palette chromatique audacieuse.
Une valeur ultra sûre du catalogue des éditions du Lombard. Pour R(Roooaaarrrrrrr)ugir de plaisir !!!!
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “Klaw #6”