Titre : Tome 2
Scénariste – Dessinateur : Hiroyuki Aigamo
Éditeur : Bamboo
Collection : Doki-Doki
Parution : Décembre 2020
Prix : 7,50€
Accusé malgré lui d’un meurtre qu’il n’a pas commis, Akira, en fuite, jure de revenir se venger du roi et de sa fille, instigateurs d’un plus vaste complot. Réfugié dans le donjon de Kantynenn, il s’enfonce de plus en plus dans ses profondeurs afin d’acquérir un nouveau pouvoir. Entre deux créatures à affronter, il fait la rencontre d’Amélia, une jeune elfe qui va l’aider à développer ses compétences et augmenter leur niveau déjà hors-normes. Pendant ce temps-là au château, le héros Tsukasa Satô décide de partir combattre le Roi-démon avec une partie de ses camarades libérés d’un sortilège de soumission. En réalité, en suivant cette quête, il espère comprendre la véritable raison de leur venue au sein du royaume de Laytice…
« Je me dis qu’il vaut mieux que les gens aient des faiblesses afin de pouvoir évoluer. Ça les rend plus intéressants. »
Après avoir posé les bases d’une intrigue classique, ambitieuse et mystérieuse dans le volume 1, Akai Matsuri a fait prendre une tournure plus survivaliste à son histoire. Sur fond d’apprentissage des compétences magiques et physiques d’Akira, sa survie est ponctuée de surprises, d’une nouvelle rencontre et, par la même occasion, d’une nouvelle dynamique relationnelle. L’élément déclencheur qui a occasionné la fuite d’Akira entraîne également une nouvelle dynamique entre le proclamé Héros et ses camarades de classes. Le passé des personnages principaux et leur lien se dévoilent et donnent plus de profondeur aux enjeux de l’histoire. Cet isekai fantastique dégage en plus une atmosphère sombre mise en scène par Hiroyuki Aigamo qui se marie parfaitement avec les personnages de Tozai. En attendant le volume 3, un supplément sous forme de nouvelle de Akai Matsuri complète modestement le récit déjà bien complet.
Ce deuxième volume donne un peu plus de profondeur (dans tous les sens du terme) au récit et confirme le potentiel prometteur de ce manga ténébreux.
Geoffray Girard
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