Titre : Tome 2
Scénariste : Jean-Louis Fonteneau
Dessinateur : Olivier Schwartz
Coloriste : Christine Couturier
Éditeur : Bayard/Milan
Collection : BD Kids
Parution : Avril 2016
Prix : 18,90€
Vous connaissez tous l’expression «au Diable Vauvert». L’Inspecteur Bayard également car, dans sa première enquête, il est question des «Dragons du Diable» alors qu’il se trouve à… Vauvert ! Où une légende sert les desseins malhonnêtes d’une bande de trafiquants. En bon globe-trotter qu’il est, le policier à la mèche blonde n’hésite pas à se rendre à l’étranger où, là-aussi, il est confronté à des problèmes. Que ce soit à Londres, dans le Golfe du Bengale, en Polgravie, au Canada, au Mexique ou encore dans le Pacifique, il y a toujours des «micro-enquêtes» à résoudre. Mais là où il aura le plus de fil à retordre, c’est face à Orseck Malmor qui tente de réaliser son projet diabolique. Épaulé par ses troupes et le redoutable Yorg, le malfrat a plus d’un mauvais tour dans son sac. Heureusement, Bayard recevra l’aide de la belle Mirabelle et des équipes de l’organisme auquel elle appartient, le Cercle. Ouvrez l’œil et le bon car, vous aussi, vous serez sollicités pour résoudre tous ces mystères.
Dans ce second volet de l’intégrale consacrée au cher Inspecteur Bayard, la collection BD Kids vous propose de (re)vivre trois histoires longues (Les Dragons du diable, La Nuit du Yorg et Alerte à Zyklopolis) et un recueil de sept mini-enquêtes (Bons baisers de l’inspecteur). Le principe de base est le même. Dans le sens où le policier mène les enquêtes et le lecteur est également sollicité pour corroborer ses choix tout au long du déroulement de celles-ci. Désormais, Jean-Louis Fonteneau en assure seul le scénario. Ici, il interprète avec bonheur l’origine de la légende prenant place à Vauvert, il n’hésite pas à confronter le héros à différentes cultures et crée une fiction en deux parties en piochant ses idées parmi des faits historiques et bibliques, réels et passés. De très bons moments de divertissement que le «ligne clairiste» Olivier Schwartz (Le Spirou de) met en images avec un plaisir communicatif. D’ailleurs, le dessinateur joue toujours aussi bien le jeu pour parsemer les indices dans ses cases. A eux deux, les auteurs vous causeront bien des ennuis. A l’instar du premier volume, un dossier vous est proposé – à la suite des récits – pour mieux appréhender les arcanes de la série.
L’avis de Lily : L’Inspecteur Bayard, il est trop fort !
Stéphane Girardot
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