Titre : Dommages collatéraux
Scénariste : Alex Irvine
Dessinateur : Dave Crosland
Coloriste : Leonard O’Grady
Couverture : Zak Hartong
Éditeur : Mana Books
Parution : Janvier 2021
Prix : 15€
Décembre 2525. L’apparition des soldats issus du projet Spartan-II ne fait toujours pas l’unanimité au sein du commandement de l’UNSC. Mais les attaques incessantes de l’ennemi mettent les troupes régulières à l’épreuve dans différents lieux de la galaxie et les Spartans ont ainsi une nouvelle occasion de prouver leur efficacité. Un assaut des Covenants sur Alpha Corvi II permet leur déploiement pour soutenir les soldats sur place et les factions rebelles de la planète. Les nouvelles améliorations de leurs amures Mjollnir, initiées par le docteur Halsey, ne seront pas de trop pour aider John-117 et sa troupe à défendre les autochtones et comprendre pourquoi les aliens en ont après ce lieu paumé…
« Ne comptez pas sur l’UNSC pour vous aider.
– Ca fait un bail qu’on ne compte plus sur la Terre. »
Les amateurs de jeux vidéo et de bande dessinée doivent se régaler depuis l’apparition de l’éditeur Mana Books, qui propose régulièrement, en plus de livres d’illustration et d’art sur le sujet, des aventures reprenant les personnages et les univers des plus grands succès de ces dernières années : Silent Hill, Metal Gear Solid, Mass Effect, God of War, Hitman, Overwatch et maintenant Halo. Ces courts récits, destinés principalement aux fans, pourront constituer une belle bibliothèque en parallèle des jeux, tant ils reprennent avec respect les codes et les personnages dans des aventures inédites. Pour les autres lecteurs, l’intérêt risque d’être très limité. Sans connaissance des bases, il peut être difficile de s’y plonger. Si cela reste un produit de niche, celle-ci est large tant le public visé est important et passera sans doute outre un graphisme un peu grossier dans cet album, peu aidé par un encrage épais et des postures parfois approximatives, surtout dans les mouvements des héros et leurs poses. Ainsi, dans une scène tragique (pages 68 et 69), le contraste entre le scénario sombre d’Alex Irvine et l’expression donné par Dave Crosland pose même un problème, tant elle fait ressortir son effet comique au pire moment.
Un album au bilan contrasté, logiquement plus conseillé aux joueurs qu’aux lecteurs de BD.
Arnaud Gueury
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