- Titre(s) : L’Epéiste
- Scénariste(s) : Pierre Pevel
- Dessinateur(s) : Stéphane Créty
- Coloriste(s) : Jérôme Maffre
- Editeur(s) : Drakoo
- Parution : Janvier 2024
- Prix : 15,90 €
- EAN : 9782382331460
1633. Un mystérieux personnage maléfique semble faire son retour, menaçant la paix à Paris et au-delà de la cité. Loin de ces considérations ésotériques, Jean-Philippe Baptiste Gagnière gagne sa vie en tant que duelliste, louant son épée pour mettre fin à des querelles. Une nouvelle demande semble toutefois s’orienter vers un autre but. Appâté par l’étrangeté de la requête et la récompense promise, il se rend au lieu de rendez-vous où une femme le paie non pour assassiner mais pour sauver quelqu’un. En accomplissant sa mission, Jean-Philippe se fait occire par son client… puis se réveille chez lui avec un étrange masque. Il comprend alors qu’il a été choisi pour être le nouveau Gueule-de-cuir…
« Mon temps s’achève. Le tien commence. Je n’y peux rien et toi non plus. Je ne sais même pas ce qui a provoqué notre rencontre… »
Après avoir dirigé une série dérivée de son Paris des merveilles et une adaptation de ses romans avec Etienne Willem pour le même éditeur, Pierre Pevel s’associe avec un autre dessinateur de talent pour une histoire totalement inédite. L’écrivain-scénariste brode une intrigue autour d’un mystérieux protecteur de Paris au XVIIe siècle, pris dans un engrenage ésotérique le dépassant. Le récit se révèle classique mais efficace, puisqu’on suit le héros au tout début de sa « prise de fonction », dans un contexte où l’ambiance surnaturelle est évoquée sans être trop appuyée. L’ambiance médiévale y est parfaitement retranscrite, Stéphane Créty s’y entendant pour soigner ses décors et s’adapter à tout genre de bande dessinée. Si quelques (très rares) cases semblent moins abouties, l’atmosphère générale est saisissante et les scènes d’action bénéficient de belles idées. De jolies compositions viennent donc agrémenter ce premier tome, qui bénéficie par ailleurs de la colorisation très intéressante de Jérôme Maffre.
Dans le sillage d’une magnifique couverture, un début de série qui sait capter l’attention.
Arnaud Gueury
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