Titre : Le Sarcophage
Scénariste : Christophe Bec
Dessinateur – Coloriste : Jaouen
Éditeur : Casterman
Parution : Juin 2015
Prix : 13,50€
Dans la Cordillère dans Andes, un gigantesque rayon lumineux provenant du fond du cosmos est observé par un scientifique du Consortium d’exploration et d’exploitation spatiale, abasourdi par le phénomène. En 2297, l’Homme a colonisé de nombreuses planètes. La lune minière d’Aldéman en fait partie et a récemment été le théâtre d’un horrible événement. Quatre mois plus tôt, une équipe d’excavateurs a mis à jour une grotte accueillant en son sein un sarcophage. Le président du C.E.E.S. en personne avait donné les consignes à respecter en attendant l’arrivée du vaisseau venant rapatrier l’objet sur Terre. Mais une fois sur place, l’équipage n’a trouvé que des cadavres : tous les hommes s’étaient entre-tués. A l’exception de Blanchard qui avait réussi à échapper au carnage. Une fois ramené sur Terre, l’ouverture de l’artefact dévoile la présence d’un être vivant. Dès lors, certains comportements changent. De plus, un nouveau rayon est apparu. Un lien existerait-il entre cette entité extraterrestre et la naissance des faisceaux lumineux ?
Christophe Bec (Prométhée) s’est très largement inspiré de nombreux films de SF des années 80 pour créer Eternum. L’ambiance qui se dégage de cet album est assez proche de celle développée par le scénariste dans Sanctuaire. Même si rien de révolutionnaire et de nouveau ne ressort du récit en terme de science-fiction, on se laisse assez facilement porter par ce premier tome de mise en place qui nous titille au moins sur deux points : la nature réelle de l’entité présente dans le sarcophage et le mystère des rayons lumineux. «The Christophe Bec’s power » ! Un intéressant recyclage d’idées (poke Guillaume Bianco ! Pour comprendre, allez jeter un œil ici) dont l’intérêt est accru par le dessin réaliste – époustouflant – de Jaouen (Carthago Adventures). L’auteur réalise une retranscription des atmosphères en huis-clos – très pesantes – des plus justes. De même que les décors sont superbes et dignes du cinéma de genre.
Une entame de série intéressante et graphiquement très réussie.
Stéphane Girardot
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