
Titre : Celui qui tue
Scénariste : Yves H.
Dessinateur – Coloriste : Hermann
Éditeur : Le Lombard
Parution : Janvier 2018
Prix : 14,45€
1868, Colorado. Une diligence est attaquée par une bande de pillards qui ne laisse derrière elle aucun survivant. Enfin, en apparence seulement car sous les cadavres une jeune fille a échappé au massacre. À Ogden. Mullins le patron de la compagnie minière, qui n’est pas philanthrope pour un dollar, se soucie étrangement du nombre croissant d’attaques commises par cette bande de sauvages et intime l’ordre au Marshal Emmet Sharp et son adjoint Clem de lever un posse afin de les éliminer un à un. Mais le Marshal sait que face à des tueurs professionnels, il lui faut des professionnels, et il a plus que jamais besoin de Duke Finch. Or, ce dernier est à Pueblo où il a retrouvé Peggy et n’a plus envie de jouer du colt ou encore courir après les méchants. Cependant, Sharp envoie Jim pour le convaincre de se joindre à eux. Dans un premier temps il refuse puis, dans un second se ravise lorsqu’il apprend que Mullins est derrière cette expédition punitive. À contre-cœur mais avec une idée derrière la tête, il quitte Peg. Une de ces idées qui ne se déroule pas comme on le souhaite et où les fantômes du passé ressurgissent après vingt ans d’oubli.
Bien qu’indépendant du premier, ce deuxième épisode de Duke en reprend l’ensemble des intervenants ainsi que son cadre. Bien entendu Yves H. (Old Pa Anderson) fait intervenir de nouveaux protagonistes de surcroît très intéressants, comme la jeune fille rescapée du massacre ou encore Rose, pour donner du corps à ce récit qui pourrait, de prime abord, sembler cousu de fil blanc mais se révèle bien plus complexe que cela. Et toute cette complexité émane de celle de cet antihéros qu’est Duke. En effet, il prend des décisions surprenantes, et ce depuis toujours, qui influencent de manière probante et inattendue le déroulement de la trame scénaristique. À l’instar de La boue et le sang, Celui qui tue est un western brutal, sanglant, sans ambages et aux personnages à la psychologie très travaillée qui est une image parfaite de cet Ouest de l’époque. Un nouvel opus sur mesure pour Hermann (Old Pa Anderson) qui réalise des planches extraordinaires. Notamment les scènes nocturnes où le dessinateur restitue admirablement les ambiances avec sa caractéristique mise en couleurs directe et une maitrise parfaite des ombres et lumières. Cependant, le reste vaut également le détour ! Les gueules et les décors sont dignes des meilleurs films de genre de l’âge d’or d’Hollywood.
Excellent second tome à tout point de vue !
Stéphane Girardot
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2 Responses to “Duke #2”
8 février 2018
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8 avril 2019
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