Titre : Tome 5
Scénariste – Dessinateur : Tony Parker
Coloriste : Blond
Éditeur : Emmanuel Proust
Collection : Atmosphères
Parution : Novembre 2012
Prix : 18€
Rick Deckard voit enfin prendre un tour positif, avec la réussite de ses dernières missions qui l’ont vu réformer plusieurs androïdes en un temps record pour un chasseur de primes, lui permettant d’acheter enfin la chèvre vivante qui fera sa fierté. Cette acquisition de luxe ne le rend toutefois pas heureux pour autant. Car sa femme reste toujours distante, préférant passer du temps avec sa boite d’empathie, et qu’il sait devoir régler le cas des derniers fuyards au plus vite pour profiter de l’effet de surprise, avant qu’ils ne disparaissent dans la nature. Pour cela, il est contraint de faire appel à Rachel, à regret. Mais, sans elle, jamais il ne réussira à éliminer le redoutable Roy Baty…
Après des premiers volumes qui faisaient la part belle à l’action, celui-ci offre un temps mort destiné à mettre en avant les doutes de Rick face à son métier, son avenir et sa relation avec la belle Rachel. Ce passage de l’œuvre de Philip K. Dick est essentiel, car il insiste sur la notion d’empathie, à travers le Mercerisme et le lien humain/androïde. Le face à face entre Rick et Rachel, occupant pratiquement tout l’album, rend bien les hésitations du chasseur et la confusion de ses sentiments. Bien que les couleurs soient un peu trop sombres – même si elles contribuent bien à l’ambiance générale – et les postures des personnages parfois trop figées, le dessin reste une réussite.
L’adaptation réussie d’une œuvre presque inadaptable !
Arnaud Gueury
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