Titre : Tome 4
Scénariste : Rémi Guérin
Dessinateur : Guillaume Lapeyre
Éditeur : Ankama
Parution : Octobre 2013
Prix : 7,95€
Lord Black Fowl est enfin sous les verrous. Mais, car il y a toujours un mais, il ne donnera les noms de tous ses complices qu’à Pierre Verne. Ce dernier est attendu à la tour de Londres par le maire Malcolm Little afin de procéder à l’interrogatoire. La rencontre entre le père de Jules et le prisonnier est très tendue. Soudain, alors que le masque de détenu lui est ôté (comment, vous le découvrirez par vous-mêmes !), un épais nuage de fumée s’en dégage. Usant de son art du Kirigami, l’infâme corbeau réussit un tour de passe-passe incroyable. Une fois la visibilité revenue, Malcolm Little constate avec effroi que Lord Black Fowl a disparu et que deux Pierre Verne se font face dans la salle. Absolument rien ne les différencie ! Une seule solution s’impose à Jules et ses amis : retrouver au plus vite le papercut du volatile afin d’éviter l’exécution de son père prévue dans trente jours.
Après un premier cycle mené de mains de maître par Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre, City Hall revient avec une nouvelle intrigue toujours aussi bien ficelée. Le scénario nous remet immédiatement dans le bain en positionnant une épée de Damoclès au-dessus de la tête de Pierre Verne. Ce qui constituera le leitmotiv de Jules et ses compagnons durant cette nouvelle trilogie. Les rebondissements, l’action et la variété/nouveauté des personnages donnent à l’histoire des arguments de poids qui ne font que confirmer la qualité de la série. On appréciera également le double clin d’œil à la série Le visiteur du futur dans l’album ainsi qu’en fin de celui-ci. Pour répondre à un scénario de ce niveau, Guillaume Lapeyre est l’homme de la situation (depuis le premier tome d’ailleurs !). Le dessinateur tient ses personnages de la première à la dernière case avec une maîtrise quasi parfaite. Son trait précis, soigné et dynamique est en symbiose parfaite avec les écrits de Rémi Guérin.
Loin de s’essouffler, City Hall continue de nous ravir. La suite sera, à n’en pas douter, à la hauteur des attentes du public.
Stéphane Girardot
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