Titre : Ceux qui restent
Scénariste : Philippe Pelaez
Dessinateur : Laval Ng
Coloriste : Florent Daniel
Éditeur : Drakoo
Parution : Août 2020
Prix : 19,90€
10 juin 2082. La mission ORUS est en cours autour de Jupiter. Tandis que l’équipage de l’Hybris mené par le Commandant Kassidy continue l’assemblage d’une base sur la lune Calisto, le Commandant Vonichev de l’Achlys interrompt sa mission de récolte de minerais sur (617) Patrocle. En cause, des perturbations magnétiques de plus en plus intenses qui au retour de la navette la fait s’écraser sur l’Achlys et endommagent les boucliers déflecteurs. En allant à leur secours, l’Hybris disparaît à l’approche d’un étrange nuage bleu. Kassidy laisse derrière lui sur Terre son fils Stephen qui se met à avoir des visions d’un monde apocalyptique peuplé de sorte de zombies. Celui-ci n’a jamais perdu l’espoir de retrouver son père et de le ramener de ce monde parallèle. Sur la base surnommée Neverland, la nouvelle présidente Linda Campbell et le professeur Steinrich tentent de comprendre le phénomène du nuage bleu en le reproduisant. Mais le temps n’est pas quelque chose d’aussi simple à comprendre…
Le genre « science-fiction » est un genre passionnant comme le prouve une nouvelle fois Alter. Mais il peut aussi se complexifier lorsqu’il aborde des sujets tels que le temps, l’espace, les univers parallèles et autres méli-mélo alambiqués qui n’ont d’autre but que de nous perdre pour mieux nous appâter. Et pourtant, avec ce volume 2 d’Alter, regroupant les tomes 3 et 4 paru chez feu Sandawe, Philippe Pelaez réussi à éviter ce piège tout en préservant une certaine rigueur scénaristique. Ainsi, nous découvrons comment l’Hybris a basculé dans un autre univers et ce qui est arrivé à l’Achlys. L’histoire suit ensuite son cours et met en avant Stephen, le fils du commandant Kassidy. Le rythme est dense et tient en haleine sans répit. Même la fin déroutante enthousiasme et fait espérer une suite inédite au vu de l’immense possibilité scénaristique qu’offre le thème du temps ! Ce serait un plaisir de retrouver Laval Ng au dessin et Florent Daniel à la couleur qui font un remarquable travail depuis le début de la série pour mettre en scène le rythme effréné et l’ambiance futuriste d’un récit sans temps mort.
Une excellente réédition qui nous fait (re)découvrir une série captivante qui, on l’espère, ne va pas s’arrêter de si tôt !
Geoffray Girard
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