
© 2024 Seuil Jeunesse

- Titre(s) : Les 7 ours nains contre le gros méchant loup
- Scénariste(s) - Dessinateur(s) : Émile Bravo
- Coloriste(s) : Anna Benoit
- Editeur(s) : Seuil Jeunesse
- Parution : Août 2024
- Prix : 13,90 €
- EAN : 9791023520262
Il était une fois sept ours nains, retournant en forêt après que le royaume ait acté que les ours ne pouvaient plus se donner en spectacle, ni dans les cirques ni dans les rues. Ils décident alors collégialement de reconstruire leur maison en dur avec des briques afin qu’elle ne s’écroule pas au moindre souffle du loup. En allant chez le cochon constructeur, ils croisent le Petit Chaperon Rouge, en train de pleurer car le loup a mangé sa Mère-Grand ! Mais est-ce bien lui le coupable ? Un des ours nains n’en est pas convaincu et accompagne le Petit Chaperon Rouge chez elle pendant que ses frères continuent leur route. C’est à partir de là que les choses se gâtent ! Entre les sept nains voleurs de chaumière, l’Ogrours – aux bottes de sept lieux – bourré à l’hydromel et les questions existentielles qui taraudent l’esprit des ours nains en ce qui concerne leurs origines, bien malin est celui qui devinera comment tout cela va finir !
Les 7 ours nains sont enfin de retour ! Émile Bravo le souhaitait et la fin de son récit sur Spirou pendant l’occupation nazie de la Belgique, L’Espoir malgré tout (4 tomes chez Dupuis), lui en donne l’occasion. Après neuf ans passés dans cette ambiance oppressante, il était temps pour l’auteur de se détendre et de retrouver ses ours. En recyclant des contes qu’il entremêle, Émile Bravo en crée un nouveau complètement hilarant où ses héros sont toujours aussi naïfs, attachants, loufoques et vivent une fois de plus des aventures abracadabrantes malgré eux. C’est drôle à souhait et l’idée de réhabiliter le loup est très bonne. Si cette série est destinée aux plus petits, les moyens et les grands eux aussi y trouveront leur compte et rigoleront de bon cœur aux différents gags, de même que tous ne seront pas insensibles aux morales et messages cachés derrière tout ça. Le format à l’italienne et les planches d’une à quatre cases offrent une lisibilité optimale et permettent d’apprécier le trait du dessinateur à sa juste valeur, bien aidé en cela par la jolie mise en couleurs d’Anna Benoit.
Un retour gagnant à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre !
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “7 ours nains (Les) #5”