Titre : Volume 3
Scénariste – Dessinateur : Synecdoche
Éditeur : Bamboo
Collection : Doki-Doki
Parution : Septembre 2019
Prix : 7,50€
Coincée sur Terre à cause de son surpoids, l’elfe Erufuda s’entraîne sérieusement pour perdre ses kilos en trop dus à son insatiable amour des frites. Pour Naoe son chiropracteur très patient, une pause s’impose. Mais très vite la tentation rattrape Erufuda. En visitant le restaurant Bad Burger, elle gagne un an de frites gratuites. Autoproclamée « la Reine des frites », elle embarque Naoe dans cette débauche de friture. Est-ce de la chance… ou serait-ce une basse vengeance d’une satyre rancunière… Un skeleton qui a trop de bourrelets dans le dos ! Un dragon qui se met en quête de « l’amincisseur de dragon » ! Naoe aura encore fort à faire pour permettre à ses créatures de rejoindre leur monde.
À l’image du volume 2, Synecdoche nous entraîne dans des aventures drôles et délirantes avec des personnages aussi divers que les causes de leur prise de poids. En plus des habituelles elfe, sirène, louve-garou et ogresse que compose la joyeuse bande de Naoe le chiropracteur, Synecdoche introduit de nouveaux personnages étonnant comme le skeleton qui a trop de gras dans le dos et un dragon en quête d’un héros pouvant lui enlever ses kilos superflus. Des kilos qui n’empêchent pas les protagonistes de profiter de la vie, ponctuée d’exercices physiques et de bons conseils. Mais au-delà de cela, le récit stagne et ne montre rien de nouveau. Les histoires se ressemblent toutes. L’antagoniste sous les traits de la satyre, image de l’opulence, du consumérisme et de la mal-bouffe, joue plus la tragi-comédie burlesque qu’une vraie méchante. Le ton en ai ainsi plus que trop léger et jamais un peu sérieux. Le dessin tout en rondeur et en chair réserve la série pour un public averti à partir de 15 ans. Il illustre bien le thème de la série et participe à l’abondance de comédie du récit. Attention tout de même à l’indigestion…
Une fois la surprise de la nouveauté passé, 50 nuances de gras – L’Elfe qui aimait trop les frites peine à convaincre avec ce volume 3 qui n’offre rien de bien stimulant.
Geoffray Girard
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