Titre : La Fin (1)
Scénariste : Chris Claremont
Dessinateur : Sean Chen
Encreur : Sandu Florea
Coloriste : Ian Hannin
Éditeur : Panini Comics
Collection : Marvel Select
Parution : Février 2013
Prix : 16,30€
Aux confins de l’espace Shi’ar, Aliyah, fille du mutant Bishop et de la princesse Deathbird, assiste à une transaction étrange entre les Négriers et des Krees. C’est alors qu’apparaissent des Warskrulls, leurs mortels ennemis. Le cocon, objet de l’échange, s’ouvre et dévoile… Jean Grey, le Phénix ! Sa réapparition parmi les vivants est ressentie par tous les mutants de la galaxie. Ils savent tous qu’une prophétie annonce que son retour doit accompagner la fin des X-Men. Cyclope, un peu déboussolé, tente de réunir ses compagnons, certains ayant pris leur retraite. De nouvelles alliances ayant été conclues, il sait qu’il devra encore assumer seul son rôle de leader pour protéger ses enfants et ses élèves. Profitant de cette confusion, de terribles ennemis attaquent le cœur des X-Men : l’Institut Xavier. Dans l’ombre, Sinistre poursuit un plan surprenant…
Qui mieux que Chris Claremont, l’homme qui a donné leurs lettres de noblesse aux héros mutants, pouvait aussi écrire leur fin ? En 1976, le génial scénariste reprenait une série un peu poussive, dont les ventes stagnaient et en a fait une des franchises les plus rentables de l’histoire du comics, en créant de nouveaux personnages et des aventures inoubliables. Fin 2004, il imagine comment se finira la grande saga des X-Men. Un projet colossal, assez risqué (comment accepter de voir mourir ses héros, même Wolverine mais pas dans ce volume), qui lui permettra de réunir quasiment tous les mutants croisés au fil des ans, même les plus secondaires. Une volonté affichée de faire des adieux à tous qui peut se révéler indigeste parfois, obligeant le lecteur à lire attentivement chaque page du récit. De solides connaissances sur la série et sur quelques personnages clés (les Shi’ars, Sinistre, etc.) permettront aussi une meilleurs compréhension, les nouveaux lecteurs ne comprendront en effet rien sans un minimum de bases. Pour accompagner ce pavé, le dessin de Sean Chen se fait discret et simple, tout en étant détaillé, car cette fois c’est bien l’histoire qui compte.
Encore une œuvre novatrice de la part de Chris Claremont, à réserver aux fans qui apprécieront les références mais qui devront supporter bien des morts tragiques !
Arnaud Gueury
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