Titre : Au-delà du Pays des Merveilles
Scénariste : Raven Gregory
Dessinateurs : Al Rio, Rick Bonk & Daniel Leister
Coloristes : Thomas Mason & Nei Ruffino
Couverture : Joe Benitez
Éditeur : Graph Zeppelin
Parution : Octobre 2018
Prix : 16€
Si Calie est parvenue à quitter le terrifiant Pays des Merveilles, ce n’est pas sans avoir beaucoup perdu, puisque elle y a envoyé son frère, Johnny, coupable d’avoir tué son père et sa maîtresse. Partie loin de chez elle avec son petit ami, les cauchemars la hantent encore et mettent sa grossesse en péril. Pire, Johnny s’est parfaitement adapté au monde dégénéré qui l’a accueilli et dans lequel il a vite trouvé sa place. Mais le nouveau Chapelier Fou, accompagné du mortel Chat du Cheshire, ne compte rien pardonner à sa sœur. Pour commencer, il va s’en prendre à ses proches…
« Wonderland n’abandonnera jamais, Calie. Ne lutte pas! Il est vain de chercher à fuir… Si tu tentes de combattre Wonderland, si tu essaies de lui résister… sa sanction sera terrible! »
Le premier tome était une relecture plutôt angoissante et violente du célèbre roman, avec un grand nombre de références et de clins d’œil qui compensaient les quelques maladresses du récit. Un élément qui manque à cette suite, bien plus linéaire et basique puisqu’elle s’éloigne totalement de l’oeuvre de Lewis Carroll en suivant les péripéties de l’héroïne dans le monde réel. Le Pays des Merveilles n’est en effet visible que dans les flashbacks consacrés à Johnny et dans les révélations qui sont faites autour de la famille de Calie et de ses liens avec cet univers ténébreux, surement le développement le plus intéressant dans l’intrigue. Tandis que Raven Gregory se complaît toujours un peu trop dans le morbide, avec une violence excessive, le dessin est plutôt de bonne qualité bien qu’inconstant. Les trois auteurs offrent des planches correctes, qui privilégient l’énergie au réalisme, dans la moyenne de ce que propose généralement l’éditeur américain Zenescope.
Une deuxième partie moins référencée qui dévie vers quelque chose de nouveau mais pas forcément mieux.
Arnaud Gueury
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