© 2025 Editions Oxymore

• Titre(s) : L’Assassin, le ronin et la catin
• Scénariste(s) : Jean-Luc Istin
• Dessinateur(s) : Nicolas Demare
• Coloriste(s) : Vincent Powell & Amélie Picou
• Editeur(s) : Oxymore
• Parution : Mars 2025
• Prix : 16,50 €
• EAN : 9782385610906

Lorsqu’un client succombe entre ses cuisses, Séréna trouve l’occasion parfaite pour fuir loin de ce lieu de perdition où elle a passé toute sa vie. La carte qu’elle a dérobé au mort suscite toutefois de nombreuses convoitises qui vont mettre du monde sur sa piste. Non loin de là, un ronin se voit offrir une nouvelle chance de sauver son honneur, en se voyant confier la protection d’un jeune enfant, un bâtard orc à qui est promis le pouvoir au Japon. Cible de plusieurs assassins, le petit doit être convoyé loin de là, mais sa route lui permettre de croiser quelques alliés de circonstance…

« J’hallucine. J’me retrouve en compagnie du plus petit roi du monde… et c’est son vaillant chevalier qui m’a sauvée. Seulement, on est plutôt loin du Japon ici, hein? »

Pour ceux qui se poseraient la question au vu des cinq tomes affichés en quatrième de couverture depuis le lancement de la série, non, West Fantasy ne trouve pas encore une conclusion avec ce volume, puisque l’intrigue est ouvertement à suivre à la fin de cette aventure. Ce n’est pas non plus un nouveau cycle qui semble s’ouvrir puisque on peut penser que les personnages seront de retour, et c’est une bonne nouvelle pour tous ceux qui auront accroché à ce titre mêlant western et fantasy avec un vrai savoir-faire. Si la mécanique est désormais bien rodée, avec une construction et des péripéties qui se ressemblent d’un tome à l’autre, le scénario reste plaisant et offre aux lecteurs ce qu’ils peuvent venir chercher dans une telle bande dessinée. En s’associant à un dessinateur aussi talentueux que Nicolas Demare, Jean-Luc Istin sait que son intrigue sera parfaitement mise en scène, avec un rendu visuel de grande qualité.

Du très solide pour terminer cette première salve d’histoires qui en appelle d’autres.

Arnaud Gueury