Titre : Volume 8
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Coloriste : Cliff Rathburn
Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Parution : Juin 2018
Prix : 24,95€
Alexandria panse ses plaies après une violente attaque de zombies ayant franchi un des murs d’enceinte. Dans le chaos, sans organisation, les mauvaises décisions ont été prises et chacun doit en assumer les erreurs. Rick, lui, veille sur Carl, victime d’une balle perdue en pleine tête. Malgré tous les soins de Denise, rien ne dit que l’enfant se remettra de cette grave blessure, les séquelles pouvant être terribles. L’hiver et le manque de provisions s’ajoutant au deuil, la tension monte entre les nouveaux et les anciens. Certains voient d’un mauvais œil la prise de contrôle de Rick et sont prêts à l’éliminer. Le cas réglé, un étrange visiteur fait son apparition. Se faisant appeler Jesus, il propose une alliance avec une autre communauté prête à conclure des échanges…
« Je comprends, tu sais. Le monde extérieur, ça fait peur. Un gars te parle d’un endroit sympa. D’une nouvelle vie… Pourquoi le croirais-tu? »
Respectant une sorte de cahier des charges, Robert Kirkman enchaîne les épisodes avec un sens du rythme épatant. Les montées en tension puis les périodes de calme se succèdent, tout comme les morts plus ou moins violentes et les apparitions de nouveaux personnages immédiatement charismatiques. Après avoir marqué la fin des troubles au sein d’Alexandria, avec une évolution nette de certains héros, le scénariste introduit le fameux Jesus avant de présenter la Colline, une communauté qui va prendre une grande importance dans le reste de l’histoire, et de dévoiler le nom d’un futur ennemi pour la première fois, lui aussi capital pour la suite. Moins sanglant que le précédent, ce volume marque un petit temps mort volontaire permettant de préparer l’avenir à court terme. Aussi à l’aise dans les phases reposantes que dans les batailles ou les attaques de zombies, Charlie Adlard aiguise son style par tous les temps et sur tous les terrains avec le même talent. Totalement au service du scénario, son dessin permet une lecture d’une fluidité stupéfiante, quel que soit le décor ou les personnages, tous facilement reconnaissables.
Bienvenue à la Colline, mais préparez-vous au pire qui reste à venir !
Arnaud Gueury
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