Titre : Salvaje
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur – Coloriste : Ralph Meyer
Coloriste : Caroline Delabie
Éditeur : Dargaud
Parution : Août 2021
Prix : 15€
Capturé par Sid et ses hommes, Jonas, accompagné de Salvaje, son fils et les siens, est ramené à Tucson avec la dépouille de Caleb Barclay. La mère de ce dernier n’a qu’une idée en tête, récupérer son défunt fils et substituer sa présence auprès d’elle par celle de son petit-fils apache. Évidemment le croque-mort ne compte pas se laisser faire ce qui risque de foutre un sacré bordel dans la petite ville de Tucson…
Même si l’autocollant marketing apposé sur tous les albums semble quelque peu pompeux, nul doute que Dargaud a, certes maladroitement, plutôt souhaité jouer le côté décalé avec une punchline marquante. Il n’en demeure pas moins que, passé les comparaisons, Undertaker a dépoussiéré le genre depuis la sortie du premier tome et tout en poursuivant son petit bonhomme de chemin avec brio. Ce sixième opus conclut le diptyque précédemment commencé avec sa dose de révélations, de violence et d’autocritique d’un système porté sur le développement coûte que coûte des villes au détriment des plus faibles. Si au fil des albums on en apprend toujours plus sur Jonas Crow, il est également intéressant d’explorer le passé et les motivations de ses adversaires, et ici ce sentiment est d’autant plus présent. Le final ouvre une porte sur une nouvelle aventure où nous devrions retrouver un personnage important de la série, ce qui ne fait qu’accentuer un peu plus le désir de connaître la suite.
Peut-être pas le plus grand western depuis Blueberry (même si le débat est ouvert) mais une série formidable qui en a encore sous le chapeau.
Nicolas Vadeau
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