© Glénat

Titre : Renaissance
Scénariste : Corbeyran
Dessinateur : Djillali Defali
Coloriste : Raphaël Hédon
Couverture : Richard Guérineau
Éditeur : Glénat
Collection : Grafica
Parution : Mai 2008
Prix : 13,90€

Dans notre réalité… Jonathan Harper se réveille soudainement d’un coma de 10 ans. A son chevet, l’infirmière Tia Brown lui raconte son passé, tout du moins ce qu’elle en sait. Ce n’est qu’après sa rééducation que Jonathan va se voir révéler quelques bribes de vérité, par l’intermédiaire du docteur Miller. Celui-ci lui raconte qu’il s’appelle en fait Zack Kosinski, que son père, un riche scientifique, était recherché par la CIA et a mystérieusement disparu. Mais ce qui trouble le garçon est cette succession de rêves, ou d’autres réalités, difficile à dire. Il se revoit, jeune et pauvre, assistant à la mort d’un homme en pleine rue, puis vendu par ses parents à un certain Tyrone Brown. Un passé qui ne colle pas avec sa réalité…

Corbeyran bouclait avec cet album l’introduction des trois univers alternatifs de sa prometteuse saga, après New Byzance et New Harlem. Ancré cette fois dans une réalité qui semble être la nôtre, le récit continue de distiller un mystère épais, presque aussi compliqué à expliquer que les visions de Zack. Certains personnages apparaissent dans de nouveaux rôles, les visions se croisent et rappellent les précédents volumes, tout nous embrouille ! Certainement pour faire éclater une suite étonnante car on peut faire confiance au talent du scénariste. Corbeyran s’est adjoint pour cette série les services de Djillali Defali, collègue bordelais avec qui il avait déjà réalisé Asphodèle. Le dessinateur prouve qu’il est un excellent choix, par son trait réaliste et des cadrages très cinématographiques. Sa partie de la saga assure d’être un grand cru.

Un très bon album pour conclure l’introduction du projet Uchronie(s).

Arnaud Gueury

Sans titre 20

Sans titre 21