- Titre(s) : Pleins gaz!
- Scénariste(s) - Dessinateur(s) : Daniel Warren Johnson
- Coloriste(s) : Mike Spicer
- Editeur(s) : Urban Comics
- Collection : Energon Universe
- Parution : Juin 2024
- Prix : 17,00 €
- EAN : 9791026824619
Marqué par un drame qui a brisé sa famille, Spike Witwicky entretient une relation conflictuelle avec sn père, à qui il n’ose pas annoncer qu’il vise une entrée à Berkeley pour devenir astronaute. Un soir, en observant les étoiles avec son amie Carly, il découvre par accident un vaisseau extraterrestre coincé dans la montagne. Un robot géant y est sur le point de réveiller ses congénères après un long sommeil. Mais la guerre qui a opposé deux factions durant des siècles reprend aussitôt, entraînant les humains dans la guerre. Mais la puissance des Transformers est telle que les pertes sont lourdes. Spike et le chef des Autobots, Optimus Prime, tentent comme ils peuvent de s’opposer aux redoutables Decepticons…
« Il nous faut des sources d’énergie pour les affronter…
– Nous n’avons pas le choix. Sans le vouloir… j’ai invité la guerre au sein de ce paradis. Il m’incombe de le défendre. »
Après une introduction dans Void Rivals, où les lecteurs ont découvert avec surprise comment les protagonistes avaient réveillé Jetfire dans une sorte de bref prologue à cette série, la saga Transformers se relance avec un projet éditorial ambitieux. Sous la houlette de Robert Kirkman, c’est un retour aux sources qui est opéré puisque Daniel Warren Johnson (Do a Powerbomb!) s’inspire principalement du dessin animé des années 80, produit pour accompagner la première vague de jouets qui a marqué toute une génération. On a donc droit, graphiquement, à une représentation plus simple mais iconique des robots. Pour le reste, on sent que l’auteur a eu carte blanche, tant sa patte se ressent tout au long de ce premier tome, avec ses (nombreuses) qualités et ses (rares) défauts. Son énergie venue du catch imprègne chaque planche, notamment lors des multiples combats, ne laissant que peu de phases de respiration. Loin d’être puérile ou enfantine, l’intrigue tient compte de l’âge du lectorat visé et réserve quelques étonnantes audaces (des morts inattendues, une réflexion sur le pouvoir et un très bref clin d’œil sur le prochain titre de la collection). Pour donner vie à cet univers légendaire, Mike Spicer use de couleurs franches, tout en respectant le trait mature de l’artiste.
La relance réussie d’une licence emblématique confiée à un très grand auteur.
Arnaud Gueury
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