
© Dargaud 2009
Titre : Vendetta
Scénariste – Dessinateur : Olivier Berlion
Coloriste : Christian Favrelle
Éditeur : Dargaud
Parution : Juin 2009
Prix : 11,99€
Pour s’attacher les services de Tony Corso, le détective privé, il faut y mettre le prix mais ses excellents états de services justifient allégrement ses tarifs. Par contre, quand un de ses proches a besoin de lui, il peut être sûr que Tony répondra présent sans demander de contrepartie mais avec tout autant de succès. Madgid, le meilleur ami de Tony, a besoin d’aide à Rome de toute urgence, c’est en tout cas ce que stipule le texto reçu par le détective. Ce dernier s’était pourtant promis de ne plus jamais retourner dans cette ville qui semble avoir laissé des traces dans son passé.
Après une année de relâche où Olivier Berlion a réalisé deux tomes de Garrigue, le célèbre détective privé à chemise à fleurs du 9ème art est de retour pour une cinquième aventure et une fois n’est pas coutume à l’aube de l’été. Quel plaisir de retrouver Tony Corso et le travail d’Olivier Berlion tant graphiquement que scénaristiquement, que dire de la narration percutante employée, c’est un pur régal. Pour cet opus un peu plus noir que les précédents, l’auteur nous offre quelques révélations sur son personnage principal. Vous vous demandez depuis toujours pourquoi Tony porte une chemise à fleurs continuellement ? Le mystère est ici levé. Pour ceux qui auraient raté le coche et qui seraient intéressés pour découvrir la série, Dargaud a eu la bonne idée de sortir, simultanément à ce cinquième opus, une intégrale regroupant les quatre aventures précédentes.
Un classique à découvrir de toute urgence.
Nicolas Vadeau
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Une réponse to “Tony Corso #5”
27 janvier 2019
Rani #5 - La Ribambulle[…] Alcante (La Conjuration de Cluny) et Jean Van Hamme (Largo Winch) se jouent du destin de Jolanne – un peu trop peut-être ? – en lui faisant subir des événements auxquels elle ne peut strictement rien. En effet, le duo de scénaristes, après la trahison, la servitude et le bannissement, lui impose un naufrage suite à son évasion. Elle subit plus qu’elle n’agit mais cependant, malgré ces coups du sort imposés, elle s’en tire toujours. Non sans dommages comme cette amnésie temporaire le prouve. Ce cinquième tome est du même acabit que les précédents, offrant son lot de déconvenues à l’héroïne marquée au fer rouge d’une fleur de lys. Cependant, il y a des éléments positifs, comme sa rencontre avec Chandi ou encore celle avec Jeanne Dupleix. De plus, il est intéressant de voir comment sont gérées les situations inconfortables issues de retrouvailles avec les protagonistes (l’Amiral de La Bourdonnais et l’officier anglais Craig Walker) ayant connus Jolanne dans ses «vies passées». De fait, le récit vous tiendra bien en haleine tout simplement parce que vous serez piqués par la curiosité de connaitre le sort de la belle aristocrate. Dans un cadre historique bien documenté, Francis Vallès (Les Maîtres de l’orge) donne toute la mesure de son dessin avec un réalisme frappant. Les personnages évoluent dans des décors vraiment superbes qui sont magnifiés par la mise en couleurs chatoyante de Christian Favrelle (Tony Corso). […]