Titre : La danse du dragon
Scénariste : Michel Rodrigue
Dessinateurs : Antonella Dalena & Manuela Razzi
Coloriste : Cecilia Giumento
Éditeur : Le Lombard
Parution : Mai 2014
Prix : 10,60€
Tout se dérègle autour de Nina. Premièrement, les quatre éléments sont mystérieusement enlevés. Puis, Pandigole aperçoit de drôles de personnages, des Knockers tout droit sortis de leurs souterrains, en train de tenir une sorte de réunion secrète. Malheureusement, la curiosité est un vilain défaut et il en subira les conséquences. Ensuite, Madame Ibbins, la voisine, est également victime des Knockers (Bizarre !!). Enfin, pour couronner le tout, le petit frère de Nina, Leo, est avalé par un …. dragon. Avec l’aide de Sybil, sa fée cartable, Nina va devoir remettre de l’ordre dans tout cela. Cependant, les choses ne s’annoncent pas si faciles car Sybil a également disparue. De plus, elle doit aussi gérer, en parallèle, sa relation avec Antoine et se méfier de son ennemie de toujours, Lorie et sa fée Amanite. D’ailleurs, cette dernière est anormalement gentille avec elle ces derniers temps. Cela cache bien évidemment quelque chose d’autant que l’ombre d‘un nouvel ennemi se profile.
Contrairement au tome précédent, La danse du dragon pose ses bases sur un scénario un peu plus dense. En effet, Michel Rodrigue (Les nouvelles aventures de Cubitus) introduit de nouveaux personnages dans une nouvelle aventure, indépendante, où le scénariste prend soin de développer les relations de Nina au sein de la cellule familiale (son papa est de retour mais repart en reportage) tout en mettant en avant la vie personnelle de l’héroïne (sa relation avec Antoine et sa soudaine passion pour la danse). Malgré quelques petits détails, les évènements s’enchainent assez bien. Ceci étant, le dessin de l’album, assuré à quatre mains par Antonello Dalena (Ernest & Rebecca) et Manuela Razzi (Monster Allergy), est encore une fois de très bonne facture. C’est un véritable plaisir que de parcourir les différentes planches de l’album (notamment l’illustration pleine page avec l’envolée de papillons). Une prestation graphique de qualité où les couleurs acidulées de Cecilia Giumento (Ernest & Rebecca) sont du plus bel effet.
Un nouvel opus divertissant de Sybil, la fille cartable, que le public visé appréciera.
Stéphane Girardot
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